DIEU D’ALLIANCE 28

1 Jean 4.19 – « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier ».

L’amour comme Dieu l’exprime, est patient (1 Corinthiens 13.4). La patience est un fruit de l’esprit (Galates 5), donc la nature de Dieu. Lorsque Dieu dans son amour manifeste la patience, c’est pour un but précis.

La Bible dit : « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3.9).

Dieu est patient avec nous, non pas parce qu’il prend plaisir à nos péchés, mais parce qu’il nous laisse le temps de nous repentir et de changer de direction.

Abraham dans sa marche de foi avec le Seigneur a commis beaucoup de fautes. Il prit Agar pour femme croyant que Dieu était incapable de rendre Sara féconde (Genèse 16). Il mentit au roi Abimélec disant que Sara était sa sœur et non sa femme (Genèse 20), exposant ainsi Sara au danger. Abraham commit beaucoup d’erreurs avec Dieu, mais Dieu dans sa patience…

La patience de l’Éternel a finalement emmené la foi d’Abraham à la perfection, car le même Abraham qui pensait que Dieu ne pouvait pas rendre sa femme féconde, était prêt à lui sacrifier son fils unique, parce qu’il a fini par croire que Dieu est puissant même pour ressusciter les morts (Hébreux 11.17 à 19).

Ma prière est que Dieu nous aide à développer la patience dans les alliances que nous faisons.

Références : 1 Corinthiens 13.4, Galates 5, 2 Pierre 3.9, Genèse 16, Genèse 20, Hébreux 11.17 à 19.

LA REPENTANCE DE DIEU ET LA REPENTANCE DE L’HOMME

2 Pierre 3.9 – « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance ».

Lorsque nous lisons la Parole de Dieu, nous rencontrons à plusieurs reprises le mot repentance, mais le sens de ce mot varie selon les contextes. Nous distinguons trois types de repentance.

1.  La repentance

Le mot repentance contient le sens de « retour ». Revenir sur soi, changer de pensées ou de direction sans forcément qu’il y ait la notion de péché.

Dans Exode chapitre 13 à son verset 17, nous lisons : « Lorsque Pharaon laissa aller le peuple, Dieu ne le conduisit point par le chemin du pays des Philistins, quoique le plus proche ; car Dieu dit : « Le peuple pourrait se repentir en voyant la guerre, et retourner en Égypte ». Le mot « repentir » dans ce passage signifie changer de direction. Cela n’implique aucune notion de péché.

2. La repentance de Dieu

Quand Israël était dans le désert, il y a eu plusieurs situations dans lesquelles le peuple a péché contre Dieu. A chaque fois la colère de Dieu s’enflammait contre Israël, mais Moïse intercédait toujours en disant : « Reviens de l’ardeur de ta colère et repens-toi du mal que tu veux faire à ton peuple ». Moïse demandait à Dieu de se repentir, non pas parce que Dieu avait péché, mais parce que Moïse voulait que Dieu change sa décision de détruire le peuple d’Israël. Et la Bible dit : « L’Eternel se repentit du mal qu’il avait déclaré vouloir faire à son peuple » (Exode 32.11 à 14).

Dans Jérémie 26 à son verset 13, la Bible déclare : « Maintenant réformez vos voies et vos œuvres, écoutez la voix de l’Eternel votre Dieu et l’Eternel se repentira du mal qu’il a prononcé contre vous ».

La repentance de Dieu signifie donc que Dieu peut changer d’avis ou de décision, suite à une intercession ou à une repentance. 

3. La repentance de l’homme

La repentance de l’homme vis à vis de Dieu signifie que l’homme a péché contre Dieu, qu’il le regrette et qu’il demande à Dieu de lui pardonner ce péché, parce qu’il ne va plus recommencer. La Bible dit : « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse, obtient miséricorde » (Proverbes 28 :13).

La repentance est la faiblesse de Dieu. S’il y a une chose à laquelle Dieu ne peut pas résister, c’est à une repentance sincère.

En lisant 1 Rois chapitre 21, par exemple, nous voyons que le roi Achab a commis tellement d’abominations que l’Eternel a décidé de le « balayer » de la terre en livrant son corps aux chiens… (1 Rois 21.18 à 26). Lorsqu’il apprit cela, la Bible dit : « Achab déchira ses vêtements, il mit un sac sur son corps, et il jeûna ».  Le roi Achab commença à se repentir et l’Éternel dit au prophète Elie : « As-tu vu comment Achab s’est humilié devant moi ? Parce qu’il s’est humilié devant moi, je ne ferai pas venir le malheur pendant sa vie… » (1 Rois 21.27 à 29). La repentance d’Achab a provoqué la repentance de Dieu.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous n’abusions pas de la patience de Dieu, mais que nous nous repentions dès que nous péchons contre Lui. 

Références : Nombres 23.19, Exode 32.11 à 14, Jérémie 26.13, Exode 13.17, Proverbes 28.13, 1 Rois 21.18 à 29, 1 Rois 21.27 à 29.

PROUVEZ VOTRE REPENTANCE

2 Pierre 3.9 – Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.

Nous expliquions ci-dessus la nécessité de vivre dans la lumière, dans la vérité en combattant farouchement les zones d’ombre du mensonge dans notre vie. Cet avertissement n’a pas pour but de créer de la crainte, bien qu’une saine crainte de Dieu soit salutaire, mais il a pour but de nous sensibiliser à la repentance.

Nous avons une tendance innée à minimiser les conséquences de ces zones d’ombre. Le Seigneur n’est-Il pas un Dieu de grâce ? Certainement Il l’est mais c’est aussi un Dieu équitable, juste et véridique. Quelquefois, nous interprétons les « silences » de Dieu sur notre vie comme de la tolérance, un acquiescement, Il sait combien nous sommes faibles alors Il compatit ! Détrompons-nous, notre Dieu est un feu dévorant qui est prêt à consumer tout ce qui Lui fait horreur.

A cause de cette façon de voir, nous continuons à trimbaler nos « casseroles » de moment de faiblesse à répétition. A certains moments, parce que nous arrivons à nous maintenir plus ou moins correctement, nous pensons que nous ne chuterons plus, mais une nouvelle « opportunité » s’offre à nous et nous retombons de plus belle. Nous n’avons pas réglé le problème à la racine parce que nous avons été trop conciliants avec nous-mêmes.

C’est tellement plus facile de croire à la compassion immense du Seigneur que de chercher à solutionner nos problèmes. Nous usons ainsi, nous abusons même de la patience du Seigneur. C’est aussi insensé de croire cela que de croire qu’un sportif peut être un champion sans entraînement, qu’un soldat peut gagner la bataille sans arme, une rose entre les dents et les mains dans les poches.

Bien sûr que le Seigneur a de la patience. Son amour et sa miséricorde Lui donnent une patience dont on ne peut mesurer la profondeur. Justement, nous devrions trouver dans cette miséricorde l’encouragement à changer de comportements. Si nous nous retranchons derrière l’amour de Dieu pour continuer à faire ce que nous avons envie de faire, nous démontrons par là que nous n’avons pas compris cet amour. Comprendre comment nous sommes aimés ne peut que nous contraindre à changer pour plaire de plus en plus à Celui qui nous aime, non ?

Jean le baptiste dira à ceux qui venaient pour se faire baptiser : « Prouvez donc, par vos actes, que votre désir est sincère et que vous voulez réellement changer. Ne vous imaginez pas qu’il vous suffit de répéter : Nous sommes les descendants d’Abraham » (Luc 3.8 – Parole Vivante). Ne nous imaginons pas qu’il suffit de répéter : « Je suis chrétien, je vais à l’église toutes les semaines, je fais ceci ou cela, je crois en la croix… ». Prouvons que nous avons un désir sincère de changer en cherchant la victoire qui est en Christ. Démontrons que nous avons compris l’amour que Dieu a pour nous en vivant la pleine liberté qui se trouve dans la vérité, libre, libre, libre…