REGARDE-NOUS 4

Actes 3.4 – « Pierre, de même que Jean, fixa les yeux sur lui, et dit : Regarde-nous ».

Le Psaume 133 commence par ce merveilleux verset : « Voici, oh ! qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! », et il se termine par le verset suivant : « … c’est là que l’Eternel envoie la bénédiction, la vie, pour l’Eternité ».

L’Eternel envoie la bénédiction là où les frères sont ensemble. Ce texte biblique dans lequel Pierre et Jean firent marcher miraculeusement un homme boiteux, commence d’une manière très significative. Actes chapitre 3 verset 1 déclare : « Pierre et Jean montaient ensemble au temple à l’heure de la prière… ».

S’il y a deux mots qui reviennent très souvent dans le Livre des Actes, c’est le mot « ensemble » et le mot « Saint-Esprit ». Car à chaque fois qu’ils étaient ensemble, le Saint-Esprit se manifestait puissamment au milieu d’eux. Les apôtres ne prenaient pas la gloire pour eux. Ils n’en faisaient pas une vanité personnelle, parce qu’ils savaient que c’est en étant ensemble, qu’on voyait Jésus en eux. Ils avaient la révélation de l’unité et de l’humilité.

Lorsque Pierre et Jean rencontrèrent cet homme boiteux, ce fut Pierre qui s’adressa à l’homme. Il ne lui dit point « Regarde-moi », au contraire, Pierre lui dit : « Regarde-nous ». Avez-vous déjà considéré le « nous » dans votre vie ? Le « nous » est plus puissant que le « moi ». « Nous », c’est l’expression de celui qui n’est pas égoïste, ni orgueilleux, mais qui est responsable et respectueux des autres. « Nous », c’est le langage de celui qui a atteint la maturité spirituelle, et c’est surtout l’expression des leaders qui ont du succès.

Beaucoup servent le Seigneur en se mettant eux-mêmes en valeur. Ils cultivent le « moi » à un point tel, qu’ils finissent par se donner des titres qu’ils ne méritent pas.

Les apôtres avaient compris que l’humilité et l’unité font grandir l’onction. C’est lorsqu’on est ensemble, qu’on finit par former le corps de Christ.

Ma prière, aujourd’hui, est que dans chaque jour de notre vie, la cause du Seigneur l’emporte sur nos ambitions personnelles.

Références : Actes 3.1 à 11, Psaumes 133

REGARDE-NOUS 3

Actes 3.4 – « Pierre, de même que Jean, fixa les yeux sur lui, et dit : Regarde-nous ».

Ce que Pierre et Jean ont fait dans la vie de cet homme boiteux, c’est exactement ce que Jésus a fait dans notre vie. Ils ont appris à cet homme à regarder dans la bonne direction, celle de Dieu. Beaucoup de gens regardent vers l’or et l’argent, mais l’Eternel dit : « … l’or et l’argent m’appartiennent ».

Quand les apôtres dirent à cet homme boiteux « regarde-nous », « … il les regardait attentivement s’attendant à recevoir d’eux quelque chose ». Il avait toujours reçu des gens de l’argent et il s’attendait encore à recevoir la même chose. Pierre ayant remarqué cela lui dit : « Je n’ai ni or ni argent, mais ce que j’ai, je te le donne. Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes ; d’un saut il fut debout et il se mit à marcher ».

Cet homme s’attendait à recevoir de l’argent, mais surprise ! Il reçut son miracle ! Dieu ne nous attend pas toujours là où nous l’attendons, et Il ne vient pas toujours vers nous quand nous le voulons, parce qu’Il est un Dieu de surprise. J’ai la foi que nous sommes entrés dans une saison, où Dieu va faire de bonnes surprises à ses enfants. Son nom est El Shaddaï, le Dieu qui donne plus qu’assez.

Ma prière, aujourd’hui, est que des bénédictions inattendues tombent en cascade sur notre vie.

Références : Actes 3.1 à 11, Aggée 2.8

REGARDE-NOUS 2

Actes 3.4 – « Pierre, de même que Jean, fixa les yeux sur lui, et dit : Regarde-nous ».

Il y a des gens que Satan envoie dans notre vie pour maintenir nos handicaps et nous garder toujours en arrière.  Mais je rends grâce au Seigneur, parce qu’il y a aussi des gens que Dieu envoie dans nos vies pour nous libérer et nous montrer sa gloire.

Pierre et Jean étaient les envoyés de Dieu dans la vie de cet homme boiteux qui mendiait à la porte du temple. La Bible dit qu’au moment où les deux apôtres allaient entrer dans le temple, cet homme leur demanda l’aumône. C’est alors que Pierre, de même que Jean, fixa les yeux sur lui et dit : « Regarde-nous ».

Jusqu’ici, cet homme boiteux qui faisait la mendicité avait toujours regardé dans la mauvaise direction. Il avait toujours regardé des mains sortir des poches pour lui donner des pièces de monnaie. Mais cette fois-ci, il rencontrait deux personnes qui n’avaient ni or ni argent et qui voulaient lui donner quelque chose d’autre. Si vous voulez recevoir quelque chose d’autre dans votre vie, vous devez regarder dans une autre direction que celle dans laquelle vous avez toujours regardé.

A tous ceux qui sont bloqués dans une situation particulière, Dieu dit aujourd’hui, il y a quelque chose d’autre. A tous ceux qui sont au fond du désespoir, il y a quelque chose d’autre. A tous ceux qui pensent qu’ils ne peuvent plus s’en sortir, il y a quelque chose d’autre. Ce quelque chose d’autre se trouve dans cette parole puissante : « Regarde-nous ». Ne regarde pas les mains qui sortent des poches, ne regarde pas les pièces d’argent, mais regarde-nous. Regarde Jésus-Christ en nous. Regarde la gloire de Dieu en nous… ».

Le monde nous a appris à regarder dans la direction de l’or et de l’argent. Mais Pierre et Jean ont montré à cet homme boiteux la direction de Jésus. Lorsqu’il fut guéri, la Bible dit : « Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu ».

La Parole ne dit pas, pendant combien d’années, on amena cet homme boiteux à la porte du temple. Mais s’il n’était jamais entré dans le temple, c’est aussi parce que ceux qui y entraient ne manifestaient pas la gloire de Dieu.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous nous rendions disponibles comme Pierre et Jean, afin que partout où nous allons, nous amenions la gloire de Dieu.

Références : Actes 3.1 à 11

REGARDE-NOUS 1

Actes 3.4 – « Pierre, de même que Jean, fixa les yeux sur lui, et dit : Regarde-nous ».

La Bible nous parle dans ce passage d’un homme boiteux de naissance qu’on portait et qu’on plaçait tous les jours à la porte du temple, appelée la Belle, pour qu’il demande l’aumône à ceux qui entraient dans le temple.

Combien de fois, nous arrive-t-il dans notre vie chrétienne, de boiter avec Dieu ? Nous avons tous besoin dans notre marche de foi qu’on nous apprenne à marcher droit.

Malheureusement, cet homme boiteux de naissance était né dans une famille qui, plutôt que de lui apprendre à marcher droit, profitait au contraire de son handicap. Savez-vous, que nous avons tous dans notre vie quelqu’un qui est tout près de nous, et qui est juste là pour profiter de nos handicaps, profiter de notre ignorance, profiter de notre naïveté ?

La Bible dit qu’on portait chaque jour ce boiteux pour le placer à la porte du temple, afin qu’il fasse l’aumône. Je suis certain que toutes les pièces d’argent, qu’on donnait à cet homme, ne lui revenaient même pas, mais profitaient plutôt à sa famille.

Jamais, il n’aurait pu penser qu’un jour, il pourrait marcher droit, car personne ne voulait lui dire la vérité. Son entourage le portait jusqu’à la porte du temple, pas plus loin. Mais la guérison était dans le temple, la prospérité était dans le temple, la délivrance était dans le temple.

Mais il ne fallait surtout pas qu’il entre dans le temple, car s’il était guéri, il ne serait plus une source de revenu. Il fallait donc lui cacher la vérité. Il y a des gens que nous aimons, et à qui nous disons tout. Mais eux, ils connaissent des choses qu’ils ne nous diront jamais, parce qu’ils savent que si nous connaissons ces choses, nous évoluerons mieux qu’eux. Alors ils préfèrent nous maintenir dans l’ignorance pour profiter de notre handicap. Mais Dieu, qui est la force des faibles, finit toujours par nous visiter dans notre infirmité.

Ma prière, aujourd’hui, est pour tous ceux et toutes celles, dont on exploite le handicap et qui ne le savent pas. Que le Seigneur lui-même les visite, les fortifie et leur ouvre les yeux.

Références : Actes 3.1 à 11