LE BESOIN D’UN MÉDIATEUR

Job 9.33 – « Il n’y a pas entre nous d’arbitre (médiateur), qui pose sa main sur nous deux ».  

Job représentait parfaitement la situation de l’homme séparé de Dieu après avoir été frappé par le diable. Job ne pouvait pas voir Dieu, Job ne pouvait pas se défendre devant Dieu, Job ne se sentait pas compris par Dieu, et Dieu ne se sentait pas compris par Job.

Job était complètement livré au diable, et le plus malheureux, le pire c’est que Job n’avait pas d’avocat, il n’avait pas d’arbitre, il n’avait pas de médiateur qui puisse le défendre devant Dieu. Mais pour nous qui vivons la dispensation de la grâce, la Bible dit que : « … nous avons auprès du Père un avocat, Jésus-Christ le juste ». Nous pouvons même dire que nous avons deux avocats, Jésus-Christ et le Saint-Esprit.

Dans l’évangile de Jean à son chapitre 16 au verset 7, Jésus-Christ déclare qu’il nous enverra le « Consolateur », qui est le Saint-Esprit. Le mot « Consolateur », en grec « Parakletos » est aussi le mot qui désigne en grec avocat. « Parakletos » signifie : intercesseur, consolateur, avocat, celui qui est appelé près de nous. Nous avons un avocat dans le ciel : Jésus-Christ et un avocat sur la terre : le Saint-Esprit. Comment pourrions-nous ignorer un aussi grand salut ?

Job n’avait pas cette grâce, à cause du péché d’Adam qui le séparait de Dieu parce que Jésus-Christ n’était pas encore venu. Nous pouvons imaginer cette détresse de l’homme séparé de Dieu à travers Job qui disait à Dieu : « Pourquoi caches-tu ton visage et me prends-tu pour ton ennemi ? ». Mais en Jésus-Christ, nous voyons le visage de Dieu, car il a dit : « Celui qui m’a vu a vu le Père 

Job dit à propos de Dieu : « Oh ! Si je savais où le trouver, si je pouvais arriver jusqu’à son trône »,  mais Ephésiens 2.6 déclare qu’en Jésus-Christ, nous sommes assis à la droite du trône de Dieu. 

Job déclare : « (Dieu) n’est pas un homme comme moi pour que je lui réponde ». Autrement dit, Dieu n’est pas un homme pour que je puisse lui parler de mes problèmes. Mais la Bible dit dans Jean chapitre 1 au verset 1 : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » ; et au verset 14 : « Et la Parole a été faite chair et elle a habité parmi nous… ». Dieu s’est fait homme pour connaître tous les problèmes des hommes afin de mieux les secourir.

Enfin Job dit : « Il n’y a pas entre Dieu et moi un arbitre qui pose sa main sur nous deux ». En disant cela, Job était en train de prophétiser la croix de notre Seigneur Jésus-Christ ; car lorsque nous imaginons un arbitre entre deux personnes posant sa main sur l’un et sur l’autre, cela nous donne l’image de la croix.

Jésus-Christ est l’arbitre qui à travers la croix a posé une main sur l’humanité et l’autre main sur Dieu, afin de les réconcilier. Le mot arbitre dans Job 9.33 signifie avocat, défenseur, intercesseur, celui qui œuvre pour réconcilier deux partis en désaccord ; mais le mot le plus excellent est celui de médiateur.

Si tu t’es éloigné de Dieu, ma prière aujourd’hui, est que tu te tournes vers Jésus-Christ le médiateur, qui seul peut te ramener au Père.

Références : 1 Jean 2.1 – Jean 16.7 – Jean 14.9 – Jean 1.1 – Jean 1.14 – Job 9.3 – Job 9.32 et 33 – Job 13.24 – Job 23.3 – Ephésiens 2.6 – Hébreux 2.18 – Hébreux 8.6.

JE NE SAIS PLUS QUI JE SUIS !

Exode 3.11 – Moïse dit à Dieu : « Qui suis-je ? ».

Aujourd’hui, je voudrais vous parler de comment nous nous percevons nous-mêmes.

Cette parole a été prononcée par Moïse au moment où Dieu lui donne sa mission : devenir le libérateur du peuple hébreu. Nous pouvons imaginer que pendant toute cette traversée du désert avant le buisson ardent, Moïse avait dû réfléchir à qui il était. Peut-être pensait-il : « Je suis un peureux, j’ai fui l’Égypte par peur. Je suis un meurtrier, j’ai tué un Égyptien ».

Moïse avait vécu le rejet par ses frères hébreux alors qu’il voulait leur faire du bien. La Parole nous dit : « Et cet homme répondit : Qui t’a établi chef et juge sur nous ? Penses-tu me tuer, comme tu as tué l’Égyptien » (Exode 2.14). La culpabilité, la souffrance, l’incompréhension devaient ronger son cœur. Lui qui était un homme instruit et qui était puissant en paroles (Actes 7.22) disait de lui : « Je ne suis pas un homme qui ait la parole facile, et ce n’est ni d’hier ni d’avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur ; car j’ai la bouche et la langue embarrassées » (Exode 4.10). Moïse ne savait plus s’exprimer avec habilité et cela n’était certainement pas faux car Dieu lui donnera Aaron, son frère, qui exprimera ce que Moïse devait dire.

Si le désert a épuré Moïse pour qu’il devienne ce qu’il devait être dans les mains de Dieu, aujourd’hui, c’est sur la perception de notre personne que j’aimerais m’arrêter. Nous sommes nombreux à avoir vécu le rejet, l’incompréhension. Nous avons fait pour certains des erreurs de parcours, nous avons peut-être même chuté. Des personnes ont même parlé sur nous. Peut-être que ces personnes ont dit : « Bah tu vois, il est comme sa mère, ou comme son père ». D’autres auront dit : « Il est bon pour l’enfer ! Plus de salut pour lui, il est tombé trop bas ». D’autres auront dit : « C’est Belzébuth personnifié ». D’autres encore auront dit que rien ne pouvait venir de bon de toi et un peu à l’instar de Moïse, ils auront dit : « Qui t’a établi ? ». D’ailleurs, cette parole devait résonner dans le cœur de Moïse quand Dieu lui dit de retourner en Égypte ?

Au fil du temps, peut-être nous sommes nous bagarrés contre cette culpabilité mais en vain. Peut-être comme Moïse, tous ces propos nous les avons acceptés comme étant la vérité à notre sujet au point de se dire « Mais qui suis-je ? ». Peut-être que même nous avons perdu certaines choses que nous faisions aisément. Nous ne sommes plus conscients de ce que Dieu dit de nous mais c’est au contraire, tous les propos des autres qui ont forgé notre identité.

Aujourd’hui est un jour nouveau et ta façon de te voir peut-être transformé par Dieu. Tu as du prix à ses yeux. Il t’aime. C’est pour cela qu’Il a donné sa vie pour toi à la croix afin de te repositionner avec Lui, assis dans les lieux célestes (Ephésiens 2:6). Ta nouvelle identité est celle qui est couverte par le sang de l’Agneau. Ta nouvelle identité est dans ce que Dieu dit de toi et seulement Dieu. C’est le temps pour toi de croire Dieu. Il n’est pas un homme pour mentir.

Et à l’appel de Dieu, même si comme Moïse, tu es une personne qui est inconnue de tous, un enfant de Dieu dans un désert, sans visage, n’argumente plus et lève-toi !

Avec toute ma compassion.

DIEU EST NOTRE PÈRE 6

Matthieu 6.9 – « Notre Père qui es aux cieux… ».    

En considérant notre relation de fils avec le Père, il est très important de distinguer entre l’enfant et le fils.

Lorsque nous venons au Seigneur, nous ne sommes pas automatiquement des fils, mais nous sommes d’abord des enfants. En recevant Jésus comme notre Seigneur et Sauveur, le Saint-Esprit nous donne une nouvelle naissance ou plutôt, nous sommes nés de nouveau. Il s’agit ici d’une naissance spirituelle. Ainsi, comme dans le naturel, l’enfant qui vient de naître, n’est pas un adulte, mais un bébé ; de même aussi, dans le corps de Christ, il y a les bébés chrétiens, et les chrétiens mûrs. Un bébé ou un enfant qui a atteint la maturité dans le Seigneur, devient un fils.

Le frère aîné du fils prodigue n’avait pas atteint la maturité dans la foi, car il ne comprenait pas l’amour du père vis-à-vis de son frère. Lorsque son père s’est adressé à lui, il l’a appelé « mon enfant » (Luc 15.31), parce qu’il avait besoin de grandir spirituellement.

La Bible dit : « Rejetant donc toute méchanceté et toute ruse, la dissimulation, l’envie, et toute médisance, désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui, vous croissiez pour le salut… ». Le lait spirituel, c’est la Parole de Dieu. On peut naître de nouveau et rester un bébé chrétien pendant trente ans et plus, parce qu’on ne se nourrit pas de la Parole de Dieu. La seule relation, la seule conversation, la seule adoration, la seule intimité que nous pouvons avoir avec « Notre Père qui es aux cieux », c’est à travers la Parole. David a dit : « Ta Parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier ».

« Notre Père qui es aux cieux » signifie que nous sommes plus célestes que terrestres. Notre origine est dans les cieux, même si nous habitons dans un corps qui vient de la terre. Ce n’est pas le contenant qui est important, mais le contenu. Quoique nous soyons sur la terre, la Bible dit que nous sommes assis dans les lieux célestes en Christ Jésus. C’est une image très forte qu’il nous faut garder en vision.  Nous sommes assis dans les lieux célestes, parce que notre Père est aux cieux. La position assise signifie trois choses : 

1. C’est la position de celui qui a le repos.

2. C’est une position d’autorité. 

3. C’est une position qui illustre le fait de régner.

« Notre Père qui es aux cieux » est un appel que Dieu nous fait, à ne pas nous attacher et nous limiter aux choses de ce monde. Je me rappelle cette histoire vraie que j’ai entendue, concernant un missionnaire américain qui avait travaillé pour le Seigneur de nombreuses années en Afrique. Lorsqu’arriva le jour où il devait retourner chez lui aux Etats-Unis, il fit le voyage sur un bateau dans lequel se trouvait aussi un célèbre chanteur qui revenait d’une tournée. Arrivé aux Etats-Unis, ce missionnaire remarqua que toute une foule d’admirateurs était venue accueillir le chanteur avec des banderoles et des acclamations. Mais dans cet enthousiasme général, personne n’était venu pour lui. Et, il fondit en larmes en disant : « Seigneur, j’ai travaillé pour toi pendant toutes ces années, maintenant que je suis revenu chez moi, tu n’as envoyé personne pour m’accueillir ! ». Alors le Saint-Esprit lui répondit : « Tu n’es pas encore arrivé à la maison ».  Voyez-vous, la maison, c’est le ciel ;  c’est là où nous serons accueillis dans la joie, c’est là où nous recevrons notre récompense, parce que c’est là où se trouve Papa.

Ma prière, aujourd’hui, est que nous nous attachions à la Parole de Dieu, et que nous passions de la position d’enfant à la position de fils et de filles.

Références : Luc 15.31 – 1 Pierre 2.1 à 3 – Psaumes 119.105 – Ephésiens 2.6.