L’AGNEAU DE « PESSAH » 2

1 Corinthiens 5.7 – « … Christ, notre Pâques, a été immolé ».

Chaque agneau sans défaut que les familles hébraïques avaient tué représentait et prophétisait le véritable Agneau, Jésus-Christ qui viendra plus tard donner sa vie en rançon pour nos péchés. C’est pour cela que Jean-Baptiste le voyant venir dans les eaux du Jourdain, eut cette parole : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jean 1.19).

Jésus en versant son sang pour nos péchés est devenu notre Pâque ! Accepter Jésus-Christ comme notre Seigneur et Sauveur, c’est appliquer son sang sur notre vie. Et la mort spirituelle passe par-dessus nous sans nous toucher. L’enfer passe par-dessus nous sans nous toucher, la malédiction passe par-dessus nous sans nous toucher, parce que le sang de Jésus-Christ a été versé pour nous, et nous y mettons notre foi.

1 Pierre chapitre 1 verset 18 déclare : « … Ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache… ».

Dans la préparation de la Pâque, en lisant Exode 12, nous voyons beaucoup d’éléments symboliques comme le pain sans levain et les herbes amères ; mais, ce que nous devons voir au centre de la Pâque, c’est la puissance du sang de Jésus-Christ.

Selon les instructions que Dieu donna à Moïse, il fallait prendre un agneau le 10ème jour et l’immoler le 14ème jour (Exode 12.3 à 6). L’Éternel exigea un agneau sans défaut. Il fallait donc entre le 10ème et le 14ème jour, observer cet agneau pour vérifier si réellement il était sans défaut. De la même façon, quelques jours avant sa mort, Jésus aussi a été observé et testé par les leaders religieux qui lui posaient toutes sortes de questions-pièges, afin de trouver chez lui une faute pour pouvoir l’accuser (Matthieu chapitre 21.23 à 27 – Jean 19.1 à 22).

Même Ponce Pilate, chez qui ils l’emmenèrent pour être accusé, a déclaré : « …Je ne trouve en lui aucun crime ». Autrement dit : « Je ne trouve en lui aucun défaut ».

Dans Exode 12.46, Dieu avait prescrit à Moïse, de ne pas briser les os des agneaux qui seraient immolés pour la Pâque. De la même façon, lorsque nous lisons Jean 19 versets 31 à 33, nous voyons que les soldats romains avaient rompu les jambes des deux hommes qui encadraient Jésus, mais la Bible dit qu’ils ne brisèrent point les jambes de Jésus.

Chaque année, des milliers d’agneaux étaient sacrifiés par les Hébreux pour célébrer la Pâque. Mais cette année-là, ils n’avaient pas tous remarqué que Jésus-Christ, le véritable Agneau était en train de mourir sur la croix, au jour exact et à l’heure exacte où ils immolaient leurs agneaux.

Références : Jean 1.19, 1 Pierre 1.18, Exode 12, Matthieu 21.23 à 27, Jean 19.1 à 22, Jean 19.31 à 33.

L’AGNEAU DE « PESSAH » 1

Romains 6.23 – « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur ».

A cause du sang des agneaux que les Hébreux mirent sur le linteau et les deux poteaux de leurs maisons, la mort passa par-dessus eux sans les toucher. (Pessah- Exode 12.13).

Que signifie pour nous aujourd’hui cette mort dont le peuple d’Israël fut protégé en Égypte et cet esclavage dont il fut libéré ? Ces agneaux dont le sang protégea leurs maisons étaient une image prophétique de Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu ; cette mort dont ils furent délivrés, représente pour nous la mort spirituelle, et cet esclavage représente le péché.

Le mot mort ne signifie pas la fin, mais il signifie : séparation. La Bible nous parle de trois sortes de mort. Mais d’abord rappelons-nous, que nous sommes un esprit, nous avons une âme (pensées, émotions, sentiments, volonté), et nous habitons dans une maison qui est le corps (1 Thessaloniciens 5.23). D’emblée, nous comprenons que nous ne sommes pas le corps, mais un esprit qui habite dans le corps.

Lamort physique est la séparation entre l’esprit et le corps. Quand l’esprit sort de la maison qui est le corps, il continue de vivre. Si de notre vivant sur la terre, nous avons accepté le Seigneur Jésus, alors à la mort physique, quand nous sortirons de notre corps, nous irons directement auprès du Seigneur.

Mais si de notre vivant sur la terre, nous n’avons pas accepté Jésus comme notre Seigneur et Sauveur, nous sommes spirituellement morts. A la mort physique, notre esprit attendra le jugement dernier pour être livré en enfer éternellement, et c’est ce que la Bible appelle la seconde mort (Apocalypse 20.14).

Enfin la mort spirituelle (Ephésiens 2.1), c’est l’état de celui qui est séparé de Dieu, celui qui ne connaît pas Jésus-Christ.

Lorsque nous acceptons Jésus-Christ comme notre Seigneur et Sauveur, lesang précieux de Jésus, nous délivre de la mort spirituelle, parce que nous sommes réconciliés avec Dieu. La mort spirituelle ne peut pas nous toucher, mais elle passe par-dessus nous (Pessah).

Dans Exode chapitre 12 au verset 24, Moïse dit au peuple de commémorer à perpétuité le souvenir de cette délivrance, quand ils seront entrés dans la terre promise: « Quand vous serez entrés dans le pays que l’Eternel vous donnera, selon sa promesse, vous observerez cet usage sacré. Et lorsque vos enfants vous diront : Que signifie pour vous cet usage ? Vous répondrez : c’est le sacrifice de Pâque en l’honneur de l’Eternel, qui a passé par-dessus les maisons des enfants d’Israël en Egypte, lorsqu’il frappa l’Egypte et qu’il sauva nos maisons ».

Moïse institua la Pâque et dit au peuple de commémorer cela à perpétuité. Jésus-Christ institua la sainte cène et dit « Faites ceci en mémoire de moi ». L’un délivra Israël de la mort physique, l’Autre délivra l’humanité de la mort spirituelle. L’un délivra Israël de l’esclavage, l’Autre délivra l’humanité du péché. Moïse conduisit le peuple d’Israël jusqu’à la terre promise, et Jésus nous fit entrer dans la vieéternelle en nous donnant le salut.

Références : Exode chapitre 12, 1 Thessaloniciens 5.23, Apocalypse 20, Ephésiens 2.1, Luc 22.19 et 20.