ADONAI 5

Exode 21.5 et 6 – « Si l’esclave dit : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre, alors son maître le conduira devant Dieu et le fera approcher de la porte ou du poteau et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et l’esclave sera pour toujours à son service ».   

Jésus-Christ porte le nom d’Adonaï qui est le nom de Dieu. Ce faisant, il affirme ouvertement qu’il n’est pas seulement un homme, mais qu’il est aussi Dieu.

Dans Jean chapitre 13, le Seigneur Jésus déclare : « Vous m’appelez Maître et Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis ». La version anglaise King James dit : « Vous m’appelez maître et Seigneur, et vous dites bien, car Je suis ». Sachant que « Je suis » est le nom de Dieu, nous comprenons par-là que Jésus était en train d’affirmer sa divinité.

Jésus-Christ avait au milieu des hommes un double ministère. Il était le Maître-serviteur : d’un côté, Il incarnait Dieu, et d’un autre, Il incarnait le serviteur, nous donnant ainsi un exemple à suivre.

En effet la Bible dit dans Philippiens chapitre 2, que le Seigneur Jésus « … s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et après s’être trouvé dans la situation d’un homme, il s’est humilié lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort… ».

Nous voyons ici qu’un esclave ou un serviteur, c’est quelqu’un qui se rend obéissant jusqu’à la mort. Nous retrouvons cette obéissance chez l’apôtre Paul qui disait : « Christ est ma vie, et la mort m’est un gain ».

Lorsque Christ est vraiment le Seigneur de notre vie, nous n’avons plus de vie, dans le sens où c’est Sa vie qui devient notre vie. Et comme disait Paul : « J’ai été crucifié avec Christ, et si je vis, c’est Christ qui vit en moi… ».

Nous avons beaucoup de facilité à recevoir Jésus-Christ comme notre Sauveur, celui qui est mort pour nous racheter du péché, et pour nous donner une vie nouvelle. Mais, nous avons beaucoup de difficulté à le recevoir comme notre Seigneur, notre Maître, celui qui règne dans notre vie, et dont nous sommes les esclaves. Jésus n’est pas seulement notre Sauveur, il est aussi notre Seigneur.

Ma prière est que nous laissions toute la place à Jésus, afin qu’il soit le pilote de notre vie.

Références : Jean 13.13 – Exode 3.14 – Jean 14.8 et 9 – Philippiens 2.5 à 8 – Philippiens 1.21 – Galates 2.20.

LA FOI NE RECULE PAS

Jean 18.4 – « Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança… ».

L’heure était venue pour le Seigneur de commencer son douloureux chemin de croix, qui allait l’emmener à Golgotha où il devait mourir. Jésus le savait déjà, il était conscient des persécutions et des souffrances atroces qui l’attendaient. Toute personne à la place du Seigneur, connaissant ces choses prendrait la fuite. Cependant, la Bible dit : « Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança… ».

Etes-vous prêts à avancer même en sachant que le chemin ne sera pas facile à parcourir ? Jésus s’avança. C’était un acte de foi. Un acte volontaire et responsable. Un don de soi. Un signe d’assurance et de victoire.

Les circonstances de l’arrestation du Seigneur nous montrent les méthodes d’influence et d’intimidation que le diable utilise souvent contre nous. La Bible dit : « … Judas l’un des douze arriva et avec lui une foule nombreuse armée d’épées et de bâtons… » (Matthieu 26.47). Imaginez la scène, une foule nombreuse armée d’épées et de bâtons, juste pour arrêter une seule personne. Mais malgré cela, Jésus n’eut pas peur, il ne se laissa pas impressionner ou intimider, il s’avança vers eux.

Avez-vous déjà remarqué que lorsque le diable veut nous décourager et nous abattre, il envoie une foule d’épreuves, une foule de soucis, une foule de barrières sur nous ? Mais nous ne devons pas reculer, nous ne devons pas nous arrêter, nous devons avancer.

Lorsque Jésus s’avança, il leur dit : « Qui cherchez-vous ? Et ils répondirent : Jésus de Nazareth. Jésus leur dit : C’est moi ». Mais dans le texte original, il est écrit : « Jésus leur dit : Je suis », en faisant référence au nom de Dieu dans Exode 3.14 : « Lorsque Jésus leur eut dit : Je suis, ils reculèrent et tombèrent par terre » (Jean 18.4 à 6).

Lorsque nous ne fuyons pas devant les intimidations du diable et que nous nous tenons sur le Nom de Dieu et sur Sa Parole, c’est le diable lui-même qui recule et tombe.

Ma prière, aujourd’hui, est ce verset de Jacques qui dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous ».

Références : Jean 18, Matthieu 26.47, Exode 3.14, Jacques 4.7

LE PAIN QUOTIDIEN

Matthieu 6.11 – « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien… ».         

Le pain ici, se réfère en priorité à la Parole de Dieu. Le Seigneur a dit : « L’homme ne vivra pas seulement de pain (pain physique), mais de toute parole (pain spirituel), qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4.4). Le pain quotidien est la nourriture de notre foi, car ce que nous avons besoin de nourrir en premier, c’est notre foi.

Je suis heureux que la Bible n’ait pas dit : « Donne-nous une bonne fois pour toute, notre pain de tous les jours », mais plutôt : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ».

Le mot « aujourd’hui » est un mot clé dans ce verset. C’est un mot qui donne une meilleure définition à la foi. Car la foi, c’est aujourd’hui, c’est maintenant. Ne vivons pas en mettant notre espérance dans un futur lointain. Quand on marche avec Dieu, la foi c’est maintenant. Son nom n’est pas, j’étais ou je serai, mais Je suis. Et plus que maintenant, la foi, c’est tous les jours !

Dieu ne veut pas qu’on fasse une provision définitive de foi, Il veut qu’on recharge notre foi tous les jours. A chaque jour nouveau, une foi nouvelle, plus forte que la dernière fois ! Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien.

De la même manière, lorsque le peuple d’Israël et Moïse étaient dans le désert, Dieu les nourrissait avec la manne qui tombait du ciel. Le peuple ne savait pas exactement ce que c’était, mais Moïse leur dit : « C’est le pain que l’Eternel vous donne pour nourriture » (Exode 16.15). Ce qu’il y avait de particulier avec la manne, c’est qu’ils n’avaient pas le droit d’en amasser pour le lendemain. Ceux qui faisaient cela voyaient leur manne pourrir le lendemain. Le sixième jour, ils pouvaient prendre une portion double, parce que le lendemain était le jour du sabbat. Autrement, la manne était pour chaque jour de la semaine. C’était le pain quotidien !

Mais la manne était pour le désert et nous ne sommes plus dans le désert. La Bible dit que quand ils arrivèrent à Canaan, la terre promise, « la manne cessa… »   (Josué 5.12).

Dans Jean chapitre 6 au verset 57, Jésus déclare : « Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement ».

Le mot « pain » signifie aussi tous les besoins matériels que nous pouvons avoir. Nous pouvons avoir beaucoup de besoins dans une seule journée : le besoin de s’habiller, le besoin de manger, le besoin de trouver de la faveur, le besoin de payer notre loyer, le besoin de trouver un travail, le besoin d’être guéri, etc. Tous les besoins spirituels et physiques qu’on puisse avoir sur cette terre se trouvent dans le mot « pain ». Ici nous retrouvons encore Dieu dans le rôle de Père : « celui qui donne la provision spirituelle et matérielle ».

Ma prière, aujourd’hui, est que nous ayons la révélation de cette Parole du Seigneur : « Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin ».

Références : Exode 3.14 – Exode chapitre 16 – Josué 5.12 – Jean 6.57 à 71 – Matthieu 4.4 – Matthieu 6.31 et 32.