Nombres 21.8 – « L’Eternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche ; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie ».
En restant uniquement sur le symbole du bois, nous lisons dans 2 Rois chapitre 6, qu’un des fils des prophètes, alors qu’il était en train d’abattre une poutre laissa tomber le fer de sa hache dans l’eau. Le prophète Elisée qui était avec lui, coupa un morceau de bois et le jeta dans l’eau, juste à l’endroit où le fer tomba.
Nous savons tous que le fer est plus lourd que le bois. Mais il se passa quelque chose de surnaturel : le bois fit surnager le fer. Ce que je comprends par-là, c’est qu’aussi lourd que soit ton péché, le bois, qui est la croix de Jésus, peut le porter et le briser. Il n’y a pas de péché plus grand, ni plus lourd que la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Dans notre verset de méditation, nous voyons au travers de la perche, le bois, qui représente la croix, au bout duquel Moïse a placé un serpent de bronze, image et présence de Christ.
Il est vrai que comparer Jésus-Christ à un serpent serait presque inconcevable. Cependant, notons que tous ceux qui étaient mordus par des serpents brûlants, quand ils regardaient le serpent de bronze, étaient tous guéris et conservaient la vie.
C’est exactement l’image de Jésus, qui sur la croix était devenu un serpent. Le serpent est l’image du péché. D’où la fameuse exclamation du Seigneur : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». A l’instant où Jésus disait cela, Il était devenu complètement péché, et Dieu ne pouvant pas habiter dans le péché, s’était séparé de Lui.
Mais comme ceux qui regardaient le serpent de bronze étaient guéris, de même à travers la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, nous recevons la vie éternelle. La Bible dit : « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu ».
A la croix de Golgotha, un échange a été fait, Jésus a pris notre nature de pécheur, et nous a donné sa nature divine, il a pris nos handicaps et nous a donné ses capacités, Il a pris nos fardeaux, et nous a donné son repos.
Ma prière, aujourd’hui, est une invitation à déposer nos fardeaux sur Jésus. Il est le bois qui fait surnager le fer, Il est celui en qui nous conservons la vie. Marchons dans ses capacités à Lui et non dans nos faiblesses humaines, car Celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde.
Références : Matthieu 27.46 – 2 Corinthiens 5.21 – Matthieu 11.28 – Nombres 21.4 à 9 – 1 Jean 4.4 – Galates 3.13 et 14 – 2 Pierre 1.3 et 4.