L’ESPRIT AU CONTROLE

Genèse 2.7 (BFC) – Le Seigneur Dieu prit de la poussière du sol et en façonna un être humain. Puis il lui insuffla dans les narines le souffle de vie, et cet être humain devint vivant.

Si nous comprenons bien ce verset, Dieu façonna avec de la matière le corps d’Adam, Il insuffla en lui un esprit de vie et il devint une âme vivante. L’homme, à l’image de Dieu, a été créé en trois parties : son corps, son âme et son esprit. Cela veut dire que dans chaque être humain il y a une partie de Dieu qui est l’esprit. C’est pour cela que Salomon pourra dire que dans le cœur (le centre) de l’homme, il y a la pensée de l’éternité (Ecclésiaste 3.11). Malheureusement le péché a fait mourir l’esprit et il n’y a que le miracle de la nouvelle naissance qui peut remédier à cet état.

Cette partie de Dieu en nous cherche à rejoindre son Créateur. Notre esprit a un besoin éternel d’être en communion avec Dieu. L’angoisse la plus terrible de l’enfer sera d’être séparé pour l’éternité de la présence de Dieu, ce sera le sujet d’un tourment perpétuel.

L’être humain est devenu une âme vivante. C’est ce qui fait notre personnalité ! C’est là que se trouve le siège de notre volonté, de notre intellect et de nos sentiments. A cause de la chute, l’âme est devenue rebelle à Dieu et elle supplante l’esprit. Quand nous nous donnons à Christ, notre esprit reprend sa capacité de vie. Le défi quotidien de la vie chrétienne, c’est que l’esprit arrive à soumettre l’âme ; que celle-ci soit métamorphosée par la Parole de Dieu et la communion avec le Saint-Esprit. Le caractère de l’âme non régénérée est le pire ennemi de la vie spirituelle en nous. C’est pour cela que la conversion n’est pas le fruit d’un sentiment ou d’une sensation mais le fruit du réveil de la conscience.

Mes bien-aimés, j’explique tout cela pour que nous sondions la « valeur » de notre conversion. Qu’est-ce qui m’a amené à Jésus, le Christ ? Quand j’ai entendu la Parole de Dieu, ma conscience s’est-elle réveillée et ai-je été convaincu du péché dans ma vie ? Mon caractère a-t-il radicalement changé pour « s’aligner » sur les qualités du fruit de l’Esprit (Galates 5.22 et 23) ? L’enjeu est trop important pour que nous négligions une question aussi essentielle. Il ne suffit pas de dire : « Seigneur, Seigneur ! ». Si notre esprit, sous l’impulsion de l’Esprit de Dieu, n’a pas le contrôle de tout notre être, il est temps d’invoquer le Seigneur pour qu’Il vienne à notre secours !

Bonne réflexion.

L’AMOUR NE PÉRIT PAS

Galates 5.22 – « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour ».

Dans l’évangile de Jean à son chapitre 13 aux versets 34 et 35, Jésus déclare : « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres ».

En disant cela, Jésus met en évidence l’importance de marcher dans l’amour. Il y a deux points essentiels que nous trouvons chez le Saint-Esprit, ce sont les dons de l’Esprit que nous voyons dans 1 Corinthiens chapitre 12 et le fruit de l’Esprit que nous trouvons dans Galates chapitre 5.

Notons dans ce passage que la Bible ne dit pas : « Les fruits de l’Esprit sont… », mais : « Le fruit de l’Esprit est… », et la première chose qui est indiquée, c’est l’amour. Tout le reste découle de l’amour (Galates 5.22).

La Bible dit : « Dieu est amour » (1 Jean 4.8), et le caractère de Dieu ou de l’amour, c’est la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi… (Galates 5.22).

Notre Seigneur Jésus-Christ privilégie le fruit de l’Esprit, par rapport aux dons de l’Esprit. Ce n’est pas en faisant des miracles que les gens verront que nous sommes les disciples du Seigneur, parce que le diable peut aussi faire des miracles. Mais lorsque nous marchons dans l’amour, nous manifestons le caractère de Dieu, et le diable ne peut pas aimer.

1 Corinthiens chapitre 13 déclare : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si ne n’ai pas l’amour, je suis un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert à rien. L’amour est patient, il est plein de bonté ; l’amour n’est point envieux ; l’amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. L’amour ne périt jamais… ».

Ma prière, aujourd’hui, est que cet amour se manifeste en nous.

Références : Jean 13.34 et 35, 1 Corinthiens chapitre 12, Galates chapitre 5, 1 Corinthiens 13.1 à 8.