PRESENCES DE CHRIST DANS L’ANCIEN TESTAMENT 2 – L’ANGE DE L’ETERNEL

Genèse 22.15 à 17 – « L’ange de l’Eternel appela une seconde fois Abraham des cieux, et dit : Je le jure par moi-même, parole de l’Eternel ! parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai et je multiplierai ta postérité… ». 

Nous devons faire une différence entre l’expression un ange de l’Eternel ou un ange de Dieu et l’expression l’ange de l’Eternel. A chaque fois que nous rencontrons dans les textes bibliques, l’ange de l’Eternel, sachons que c’est une manifestation de Christ.

La première fois que nous rencontrons l’ange de l’Eternel, c’est dans Genèse chapitre 16, lorsqu’il s’adressa à Agar en lui disant : « Retourne vers ta maîtresse et humilie-toi sous sa main ». Puis la Bible continua dans ces termes : « L’ange de l’Eternel lui dit : Je multiplierai ta postérité et elle sera si nombreuse qu’on ne pourra la compter ».

Ce qui est extraordinaire avec l’ange de l’Eternel, c’est qu’il ne parle jamais de la part de Dieu ; mais quand il s’exprime, il utilise toujours le pronom personnel « Je », parce qu’Il est Lui-même l’Éternel. Lorsqu’il s’adressa à Abraham, Il lui dit : « Je te bénirai et je multiplierai ta postérité… ».

Quand Moïse rencontra le buisson ardent, la Bible a bien précisé que c’est l’ange de l’Éternel qui lui apparut dans une flamme de feu (Exode 3 :2). Ensuite, au verset 4, l’ange de l’Éternel est appelé Dieu. Sept siècles avant la naissance de Jésus, Esaïe prophétisa en ces termes : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix ».

La traduction anglaise utilise le nom « Merveilleux » à la place du nom « Admirable ». Nous pouvons ainsi lire, dans la version anglaise, Esaïe chapitre 9 verset 5 : « On l’appellera Merveilleux, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix ».

 En lisant Juges chapitre 13, nous y voyons une très belle conversation entre Manoach, le père de Samson et l’ange de l’Éternel. La Bible déclare : « Et Manoach dit à l’ange de l’Eternel : Quel est ton nom afin que nous te rendions gloire quand ta parole s’accomplira ? L’ange de l’Eternel lui répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux ». Quand on se réfère à la prophétie d’Esaïe, il n’y a pas de doute que Christ est à la fois, le Merveilleux, et l’ange de l’Éternel.

Partout où l’ange de l’Éternel s’est manifesté, une espérance est née, un rêve s’est accompli, un exploit a été réalisé. Gédéon était un homme rempli de peur et de complexe d’infériorité. Mais quand l’ange de l’Éternel se manifesta dans sa vie, Il appela le peureux, « vaillant héros », et Il dit au complexé, « Va avec cette force que tu as ». Il y a un peu de Gédéon dans chacun de nous.

Ma prière, aujourd’hui, est que l’ange de l’Éternel réveille en nous le vaillant héros ou la vaillante héroïne.

Références : Juges 6.11 à 16

LA PISCINE DE BÉTHESDA

Jean 5.5 à 7 – « Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus l’ayant vu couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée ».      

Manifestement, cet homme ne s’attendait pas à Jésus, mais cherchait quelqu’un qui pourrait le porter et le jeter dans la piscine, quand l’eau était agitée. Je crois, personnellement, que la raison pour laquelle il était malade depuis si longtemps, c’est parce qu’il plaçait sa confiance dans les hommes et non en Dieu. Il attendait le secours des hommes et non le secours de Dieu.

La piscine de Béthesda avait trois particularités :

1. Elle était près de la porte des brebis.

2. Elle avait cinq portiques, c’est-à-dire, cinq grandes portes, donc cinq chemins par lesquels on pouvait y descendre.

3. Un ange venait de temps en temps agiter l’eau, et après cela, le premier malade qui y descendait était guéri quelle que soit sa maladie. Au milieu de tout cela, se trouvait ce paralytique qui observait la guérison des autres, mais qui ne pouvait pas être guéri lui-même, parce qu’il n’y avait personne pour le porter et le jeter dans l’eau.

Avez-vous déjà été dans une situation où vous voyez les autres avoir du succès, alors que vous n’arrivez pas à vous en sortir vous-même ? Cet homme pensait que sa guérison viendrait de la même manière que celle des autres. Mais le Seigneur agit d’une façon différente dans la vie de chacun. Il ne faut pas imiter le succès des autres, parce que Dieu a sa façon à Lui de nous conduire à notre propre succès.

Finalement cet homme aura été guéri sans avoir eu besoin de la piscine, car le Seigneur lui a tout simplement dit : « Lève-toi, prends ton lit et marche ».  La Bible dit que la piscine de Béthesda était près de la porte des brebis, or dans Jean chapitre dix, Jésus dit : « Je suis la porte des brebis ». Cette piscine tirait sa force de Jésus, mais quand Jésus Lui-même y était allé, personne ne l’avait reconnu. Ils continuaient tous à mettre leur foi dans l’ange et dans l’eau.

Ensuite, la Bible nous dit que cette piscine a cinq portiques. Il y a cinq chemins qui conduisent à l’eau. Le premier chemin s’appelle la vue, le deuxième, l’ouïe, le troisième, l’odorat, le quatrième, le goût, et le cinquième chemin s’appelle le toucher. Ces cinq portiques représentent les cinq sens. Ce paralytique était limité par ce qu’il voyait, ce qu’il touchait, ce qu’il entendait… il était prisonnier du naturel. Il avait besoin d’un sixième sens, un sixième chemin, qui cette fois n’était pas naturel mais surnaturel, et qui s’appelle Jésus-Christ.

Il attendait un ange pour venir agiter l’eau, mais Jésus-Christ, l’Ange de l’Éternel, est Lui-même venu le guérir !

Ma prière, aujourd’hui, est que l’Ange de l’Éternel nous visite dans nos besoins les plus désespérés.

Références : Jean chapitre 5, Jean 10.5, Genèse 22.15 à 17.