LE PARAKLETOS

Jean 14.16 – « Et moi je prierai le Père et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir… ».  

En disant à ses disciples, le Père vous donnera un autre consolateur, l’utilisation du mot autre, sous-entend que Jésus parle par rapport à un premier consolateur qui n’est autre que Lui-même.

Supposons que nous sommes des élèves dans une classe. Notre professeur arrive un matin et nous dit, « Je dois voyager d’urgence dans un autre pays, mais ne vous inquiétez pas, le directeur de l’école vous donnera un autre professeur ».

Maintenant la question est : à quel genre de professeur devons-nous nous attendre ? Personne ne peut s’imaginer que le prochain professeur soit un animal ! Bien au contraire, tout le monde s’attend à un être humain, à une personne, à quelqu’un qui est du même genre que celui du professeur qui s’en va !

Si le Seigneur dit : « le Père vous donnera un autre consolateur », c’est que cet autre consolateur aura la même nature et les mêmes attributs que celui qui s’en va !

Par conséquent, si Jésus-Christ, le Consolateur qui s’en va est Dieu, le Saint-Esprit, le Consolateur qui vient le remplacer, est aussi Dieu. Si Jésus-Christ, le Consolateur qui s’en va, est un avec le Père, le Saint-Esprit, le Consolateur qui vient le remplacer, est aussi un avec le Père !

Nous avons le Père, le Fils, et le Saint-Esprit qui, quoique différents dans leurs fonctions, constituent tous les trois, un seul Dieu ! La chose paraît très compliquée à comprendre et pourtant, c’est si simple. Quand je travaillais dans la communication, au travail, j’étais Jean-Claude, l’agent de télémarketing ; à la maison, j’étais Jean-Claude, le mari de Florence ; et à l’église, j’étais Jean-Claude, le pasteur. Il ne s’agit pas de trois Jean-Claude, mais d’un seul Jean-Claude en trois rôles différents. Ainsi en est-il de la trinité !

Le mot « Consolateur », que le Seigneur a attribué au Saint-Esprit, traduit parakletos en grec et signifie intercesseur, consolateur, avocat, celui qui est appelé près de nous.

Nous trouvons aussi le Père et le Fils exactement dans le rôle du parakletos. Dans l’Ancien Testament, le Père est celui qui console Israël. Dans le Nouveau Testament, le Fils est appelé la consolation d’Israël, et le Saint-Esprit nous est présenté comme le Consolateur.

De même aussi, dans l’Ancien Testament, le Père est appelé l’Éternel, notre berger. Dans le Nouveau Testament, le Fils se présente comme le bon berger et le Saint-Esprit est aussi, un berger puisqu’il nous conduitdans toute la vérité.

Puisse le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, nous consoler dans nos moments de désarroi, et nous conduire dans leur volonté parfaite.

Références :  Esaïe 49.13, Luc 2.25, Jean 14.16, Psaumes 23.1, Jean 10.11, Jean 16.13, Romains 8.14

LES DEUX VEUVES

Jean 14.16 – « Et moi je prierai le Père et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous… ».  

L’Ancien Testament nous parle de deux femmes veuves qui ont en commun trois points sur lesquels, je voudrais attirer notre attention. La première de ces femmes, nous la voyons dans 1 Rois chapitre 17 à Sarepta, où elle reçut son miracle à travers le prophète Elie. Et nous rencontrons la deuxième femme dans 2 Rois chapitre 4 avec le prophète Elisée à travers qui elle reçut son miracle.

Le premier point qui réunit ces deux femmes, est que toutes les deux ont perdu leur mari. L’absence du mari semble être pour elles une absence de sécurité et de provision. Le mari, généralement, est la source de la provision dans le foyer. Il est un soutien qui par sa présence garantit un certain équilibre et une vision pour la famille. Mais voilà ces deux femmes qui se retrouvent seules face à un avenir incertain.

Le deuxième point qui unit ces deux femmes est que toutes les deux font face à un manque profond, à une crise grave. La première manquait cruellement de nourriture, et la deuxième manquait sévèrement d’argent.

Enfin, le troisième point qui unit ces deux femmes et qui est un point de délivrance pour elles, c’est qu’elles manquaient de tout, mais elles avaient l’essentiel : toutes les deux avaient de l’huile et toutes les deux reçurent leur miracle à partir de l’huile.

L’huile est l’image du Saint-Esprit, et le fait que toutes les deux avaient de l’huile, c’était le signe que toutes les deux étaient des femmes de foi, et qu’au milieu de leur manque, Dieu était présent.

Si vous avez tout perdu, mais que vous n’avez pas perdu Dieu, alors vous n’avez rien perdu. Car Dieu est un Dieu qui restaure. C’est un Dieu qui guérit, un Dieu qui prospère. Le Saint-Esprit, c’est Dieu qui est avec nous pour nous aider, et pour ne jamais nous quitter.

La Bible dit : « Ne crains pas, car tu ne seras point confondue, ne rougis pas car tu ne seras pas déshonorée, mais tu oublieras la honte de ta jeunesse et tu ne te souviendras plus de l’opprobre de ton veuvage. Car ton créateur est ton époux : l’Eternel des Armées est son nom ; et ton rédempteur est le Saint d’Israël : il se nomme Dieu de toute la terre ».

Ma prière, aujourd’hui, est que le Dieu qui donne la provision, Jéhovah Jiré, se manifeste dans nos manques quels qu’ils soient.

Références : 1 Rois chapitre 17, 2 Rois chapitre 4, Esaïe 54.4 et 5