PACIFICATEUR ?

 Job 9.33 – Au moins, s’il y avait un arbitre entre nous, qui poserait la main sur chacun de nous deux !

Ces derniers jours, deux prédicateurs que nous avons écoutés ont utilisé ce verset et il faisait aussi partie de notre lecture quotidienne : Papa veut nous dire quelque chose ! Job était un homme qui souffrait beaucoup et il ne trouvait aucun réconfort dans ses « amis », venus plus pour l’accabler que pour le soutenir.

Ma réflexion de ce matin est : sommes-nous prêts à devenir cet arbitre ? Il y a si peu de ce genre de chrétiens dans le peuple de Dieu : un homme, ou une femme, qui a suffisamment d’amour pour se tenir entre deux personnes en opposition. Un homme aussi (ou une femme) qui se tient dans l’intercession pour une autre personne et fait ainsi la jonction entre Dieu et cette personne. Un rassembleur, un point de contact entre deux parties en conflit !

Nous sommes tellement enclins à prendre parti dans les conflits qui nous entourent. Par la langue, nous attisons cette querelle au lieu de faire ce travail de construction et de réconciliation. Heureux ceux qui procurent la paix disait Jésus, ils seront appelés fils de Dieu. Le terme « qui procurent la paix » pourrait être traduit par « pacificateur ». Dieu cherche ces « arbitres » pleins de bon sens, de douceur et d’amour.

Mes bien-aimés, une personne qui souffre n’a pas besoin de moralisateurs, encore moins d’accusateurs. Elle a besoin de quelqu’un qui mette sa main sur son épaule et qui fasse la jonction avec le Créateur. Après tout, Lui seul peut consoler les cœurs brisés mais souvent il y a une rupture entre celui qui souffre et son Consolateur. Sommes-nous prêts à relever ce défi et à devenir un pont, une main tendue, une « croix » ?

Bonne journée.

LE BESOIN D’UN MÉDIATEUR

Job 9.33 – « Il n’y a pas entre nous d’arbitre (médiateur), qui pose sa main sur nous deux ».  

Job représentait parfaitement la situation de l’homme séparé de Dieu après avoir été frappé par le diable. Job ne pouvait pas voir Dieu, Job ne pouvait pas se défendre devant Dieu, Job ne se sentait pas compris par Dieu, et Dieu ne se sentait pas compris par Job.

Job était complètement livré au diable, et le plus malheureux, le pire c’est que Job n’avait pas d’avocat, il n’avait pas d’arbitre, il n’avait pas de médiateur qui puisse le défendre devant Dieu. Mais pour nous qui vivons la dispensation de la grâce, la Bible dit que : « … nous avons auprès du Père un avocat, Jésus-Christ le juste ». Nous pouvons même dire que nous avons deux avocats, Jésus-Christ et le Saint-Esprit.

Dans l’évangile de Jean à son chapitre 16 au verset 7, Jésus-Christ déclare qu’il nous enverra le « Consolateur », qui est le Saint-Esprit. Le mot « Consolateur », en grec « Parakletos » est aussi le mot qui désigne en grec avocat. « Parakletos » signifie : intercesseur, consolateur, avocat, celui qui est appelé près de nous. Nous avons un avocat dans le ciel : Jésus-Christ et un avocat sur la terre : le Saint-Esprit. Comment pourrions-nous ignorer un aussi grand salut ?

Job n’avait pas cette grâce, à cause du péché d’Adam qui le séparait de Dieu parce que Jésus-Christ n’était pas encore venu. Nous pouvons imaginer cette détresse de l’homme séparé de Dieu à travers Job qui disait à Dieu : « Pourquoi caches-tu ton visage et me prends-tu pour ton ennemi ? ». Mais en Jésus-Christ, nous voyons le visage de Dieu, car il a dit : « Celui qui m’a vu a vu le Père 

Job dit à propos de Dieu : « Oh ! Si je savais où le trouver, si je pouvais arriver jusqu’à son trône »,  mais Ephésiens 2.6 déclare qu’en Jésus-Christ, nous sommes assis à la droite du trône de Dieu. 

Job déclare : « (Dieu) n’est pas un homme comme moi pour que je lui réponde ». Autrement dit, Dieu n’est pas un homme pour que je puisse lui parler de mes problèmes. Mais la Bible dit dans Jean chapitre 1 au verset 1 : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » ; et au verset 14 : « Et la Parole a été faite chair et elle a habité parmi nous… ». Dieu s’est fait homme pour connaître tous les problèmes des hommes afin de mieux les secourir.

Enfin Job dit : « Il n’y a pas entre Dieu et moi un arbitre qui pose sa main sur nous deux ». En disant cela, Job était en train de prophétiser la croix de notre Seigneur Jésus-Christ ; car lorsque nous imaginons un arbitre entre deux personnes posant sa main sur l’un et sur l’autre, cela nous donne l’image de la croix.

Jésus-Christ est l’arbitre qui à travers la croix a posé une main sur l’humanité et l’autre main sur Dieu, afin de les réconcilier. Le mot arbitre dans Job 9.33 signifie avocat, défenseur, intercesseur, celui qui œuvre pour réconcilier deux partis en désaccord ; mais le mot le plus excellent est celui de médiateur.

Si tu t’es éloigné de Dieu, ma prière aujourd’hui, est que tu te tournes vers Jésus-Christ le médiateur, qui seul peut te ramener au Père.

Références : 1 Jean 2.1 – Jean 16.7 – Jean 14.9 – Jean 1.1 – Jean 1.14 – Job 9.3 – Job 9.32 et 33 – Job 13.24 – Job 23.3 – Ephésiens 2.6 – Hébreux 2.18 – Hébreux 8.6.