Matthieu 6.9 – « Notre Père qui es aux cieux… ».
La deuxième catégorie de fils que nous trouvons dans le corps de Christ, ressemble au frère aîné du fils prodigue.
Ce frère aîné n’avait pas de révélation sur sa propre identité de fils, ni sur l’identité de père. Il se disait qu’il devait mériter l’amour du père. Ce qui est tout à fait honorable. Seulement, le père aime le fils naturellement, sans condition. Il n’avait pas besoin de faire des performances pour mériter l’amour de son père, parce que son père l’aimait déjà.
Lorsqu’on n’a pas la révélation des principes de Dieu, on se met à faire des choses en croyant qu’on sera béni, alors que ce sont ces choses qui nous empêchent d’être bénis.
Le frère aîné du fils prodigue était un fils, mais il vivait comme un serviteur. Il travaillait avec les serviteurs pour mériter quelque chose qui lui appartenait de droit en tant que fils. Alors que son jeune frère, n’a pas eu à faire des performances, il est tout simplement rentré dans la présence du père en disant : « Mon père, donne-moi ma part de bien qui doit me revenir ».
Quelle hardiesse ! Quelle audace ! C’est cela la foi ! Mon Père donne-moi ma part de guérison qui doit me revenir, donne-moi ma part de délivrance qui doit me revenir, donne-moi ma part de prospérité qui doit me revenir… Le Père veut que nous prenions conscience de notre identité de fils et de filles, et que par la foi, nous prenions notre part de bien qui doit nous revenir.
Imaginez-vous combien de chrétiens vivent à côté de leurs biens sans jamais savoir que ces biens leur appartiennent ?
Le frère aîné du fils prodigue n’était pas content de la manière dont son père avait accueilli son jeune frère. Il dit à son père : « Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras ! ».
Ecoutez la réponse que le père lui donna : « Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi… ». Le problème est qu’il n’a jamais été capable de le prendre. Il était trop occupé à être un serviteur, plutôt qu’un fils…
Ma prière, aujourd’hui, est que nous prenions toujours conscience de notre identité de fils et de filles. Et comme le dit la Bible : « Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume ».
Références : Luc 15.11 à 32 – Luc 12.32.