Exode 21.5 et 6 – « Si l’esclave dit : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre, alors son maître le conduira devant Dieu et le fera approcher de la porte ou du poteau et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et l’esclave sera pour toujours à son service ».
Adonaï est un nom de l’Éternel qui révèle Dieu comme notre maître. L’Éternel est mon Seigneur, c’est-à-dire mon maître. Ce nom fait référence à la relation qu’il y a entre l’esclave et son maître. Il s’agit d’une relation basée exclusivement sur la soumission, car l’esclave n’impose pas sa volonté à son maître, mais c’est plutôt le maître qui fait de l’esclave ce qu’il veut. Sommes-nous prêts à laisser l’Éternel faire de nous ce qu’il veut ?
Jésus-Christ a révélé Dieu comme Adonaï, lorsque dans le jardin de Gethsémané, sachant toutes les souffrances par lesquelles il allait passer, il dit à son Père : « … Que Ta volonté soit faite et non la mienne ». Cette Parole, à mon avis, résume le christianisme, car c’est sa volonté qui doit être faite et non la nôtre. Il est le maître et nous sommes ses esclaves.
La Bible dit dans Exode 21 à propos des lois concernant les esclaves que si quelqu’un a un esclave, celui-ci travaillera pendant six années, mais la septième année, il doit être libéré. Cependant, la loi précise que si l’esclave aime son maître et décide de rester pour toujours son esclave, alors le maître doit le conduire devant Dieu et ensuite lui percer l’oreille. C’est le signe que cette personne a volontairement choisi de rester pour toujours l’esclave de son maître.
Ma prière, aujourd’hui, est que le Saint-Esprit renouvelle notre cœur et nos pensées, afin que nous puissions reconsidérer notre relation personnelle avec Dieu. Sommes-nous réellement ses esclaves ?
Références : Luc 22.42 – Exode 21.1 à 6.