LE PAIN QUOTIDIEN

Matthieu 6.11 – « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien… ».         

Le pain ici, se réfère en priorité à la Parole de Dieu. Le Seigneur a dit : « L’homme ne vivra pas seulement de pain (pain physique), mais de toute parole (pain spirituel), qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4.4). Le pain quotidien est la nourriture de notre foi, car ce que nous avons besoin de nourrir en premier, c’est notre foi.

Je suis heureux que la Bible n’ait pas dit : « Donne-nous une bonne fois pour toute, notre pain de tous les jours », mais plutôt : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ».

Le mot « aujourd’hui » est un mot clé dans ce verset. C’est un mot qui donne une meilleure définition à la foi. Car la foi, c’est aujourd’hui, c’est maintenant. Ne vivons pas en mettant notre espérance dans un futur lointain. Quand on marche avec Dieu, la foi c’est maintenant. Son nom n’est pas, j’étais ou je serai, mais Je suis. Et plus que maintenant, la foi, c’est tous les jours !

Dieu ne veut pas qu’on fasse une provision définitive de foi, Il veut qu’on recharge notre foi tous les jours. A chaque jour nouveau, une foi nouvelle, plus forte que la dernière fois ! Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien.

De la même manière, lorsque le peuple d’Israël et Moïse étaient dans le désert, Dieu les nourrissait avec la manne qui tombait du ciel. Le peuple ne savait pas exactement ce que c’était, mais Moïse leur dit : « C’est le pain que l’Eternel vous donne pour nourriture » (Exode 16.15). Ce qu’il y avait de particulier avec la manne, c’est qu’ils n’avaient pas le droit d’en amasser pour le lendemain. Ceux qui faisaient cela voyaient leur manne pourrir le lendemain. Le sixième jour, ils pouvaient prendre une portion double, parce que le lendemain était le jour du sabbat. Autrement, la manne était pour chaque jour de la semaine. C’était le pain quotidien !

Mais la manne était pour le désert et nous ne sommes plus dans le désert. La Bible dit que quand ils arrivèrent à Canaan, la terre promise, « la manne cessa… »   (Josué 5.12).

Dans Jean chapitre 6 au verset 57, Jésus déclare : « Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement ».

Le mot « pain » signifie aussi tous les besoins matériels que nous pouvons avoir. Nous pouvons avoir beaucoup de besoins dans une seule journée : le besoin de s’habiller, le besoin de manger, le besoin de trouver de la faveur, le besoin de payer notre loyer, le besoin de trouver un travail, le besoin d’être guéri, etc. Tous les besoins spirituels et physiques qu’on puisse avoir sur cette terre se trouvent dans le mot « pain ». Ici nous retrouvons encore Dieu dans le rôle de Père : « celui qui donne la provision spirituelle et matérielle ».

Ma prière, aujourd’hui, est que nous ayons la révélation de cette Parole du Seigneur : « Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin ».

Références : Exode 3.14 – Exode chapitre 16 – Josué 5.12 – Jean 6.57 à 71 – Matthieu 4.4 – Matthieu 6.31 et 32.

DIEU EST NOTRE PÈRE 2

Matthieu 6.9 – « Notre Père qui es aux cieux… ».    

« Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin ».

Un enfant ne s’inquiète pas à propos de ce qu’il va manger et boire, ni des vêtements qu’il va porter, car l’enfant dépend entièrement de ses parents. L’idée même de s’inquiéter de ces choses, ne traverse pas son esprit. Il ne sait même pas d’où vient l’argent qui pourvoit à ses besoins, mais ce n’est pas son souci, parce que ce n’est pas son rôle.

J’ai observé que lorsque mon fils, Pierre, revient de l’école, et que sa mère n’est pas là, la première chose qu’il demande, c’est : « Où est Maman ? ». La raison pour laquelle il pose cette question, c’est parce qu’il sait que lorsqu’il trouvera Maman, celle-ci lui donnera du pain au chocolat. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’il ne demande pas où est le pain au chocolat ! Il demande d’abord « Où est Maman ? ».  Il privilégie sa relation avec Maman et au travers de cette relation, il finit par avoir son pain au chocolat.

Ce serait formidable, si les chrétiens se demandaient d’abord, « Dieu, où es-tu ? ». Comme il est arrivé à Dieu de dire : « Adam, où es-tu ? ».  Parce que ce qui compte, c’est d’abord la relation. La plupart du temps, nous disons, Dieu, donne-moi ceci, donne-moi cela. Nous ne disons jamais : « Dieu où es-tu ? ».  Nous voulons sa provision sans sa présence, alors que sa présence est la provision.

Dans Esaïe 49, l’Éternel se compare à une femme. Il dit : « Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles ? Quand elle l’oublierait, moi je ne t’oublierai point ».  Dieu a aussi un côté maternel, même si pour cette étude, nous nous concentrons uniquement sur son côté paternel.

La semence qui reproduit la vie ne vient pas de la mère, mais du père. Le père est source de vie, il est le soutien de cette vie, il donne à cette vie la provision nécessaire, et enfin il est le protecteur de la vie. L’enfant qui est menacé d’un danger quelconque se sent toujours en sécurité dans la présence de son père.

Récemment, quand j’étais en Afrique, un ami me parlait du fait qu’il avait perdu son père dès le bas âge. Alors qu’il grandissait, ce vide aussi grandissait autour de lui. Ayant entendu l’évangile, il reçut Jésus comme son Seigneur et Sauveur, mais malgré cela, l’absence de son père l’attristait toujours. Et un jour, alors qu’il y pensait encore, il entendit clairement la voix de Dieu lui dire : « Je suis ton Père ».

Dieu est notre Père. Notre Père, qui est aux cieux, mais aussi qui nous soutient sur la terre ! Il n’a jamais été dans son intention que nous soyons des orphelins. Lorsque Jésus allait quitter ses disciples, il leur dit : « Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous ». Ce verset est à la fois mystérieux et puissant, car dans ce seul verset Jésus se présente comme le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Un orphelin, c’est quelqu’un qui n’a pas de père ou qui n’a pas de mère. Dans ce passage, alors que Jésus allait quitter ses disciples, il leur dit : « Je ne vous laisserai pas orphelins ».  En disant cela, il se présentait à eux comme un père qui s’en va, mais qui reviendra vers eux. « Je viendrai à vous ».  Et nous savons qu’après que Jésus soit parti, c’est le Saint-Esprit qui estvenu vers nous.

David a vécu loin de son père naturel et n’avait pas à proprement parler de père spirituel. C’est pour cela qu’il a commis certaines erreurs, dont celle qui consistait à faire transporter l’arche de l’alliance sur une charrue tirée par des bœufs, au lieu de la faire porter sur des épaules. Celui qui devrait être son père spirituel, Saül, cherchait plutôt à le tuer. Mais Dieu a été pour David comme un père. Il l’a gardé, protégé et conduit jusqu’au trône.

Peut-être, vous sentez vous parfois comme un orphelin ou une orpheline, ma prière, aujourd’hui est très simple : « Notre Père qui es aux cieux… ».

Références : Matthieu 6.31 et 32 – Genèse 3.9 – Jean 14.18 – Esaïe 49.14 et 15 – 2 Samuel 6.3 à 8.