LES ENNEMIS DE LA FOI 1 – LA JALOUSIE

Genèse 4.6 et 7 – « Et l’Eternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité et pourquoi ton visage est-il abattu ? Certainement, si tu agis bien tu relèveras ton visage … ». 

Lorsque Caïn vit que Dieu rejeta son offrande et accepta celle d’Abel, le sentiment qui l’anima à l’instant fut la jalousie.

La jalousie est un sentiment que l’on peut éprouver, mais dont il faut se débarrasser le plus vite possible. Je veux dire, il n’est pas inhumain d’être jaloux, mais la jalousie peut nous rendre inhumain, si nous l’entretenons. Lorsque Dieu remarqua que la jalousie était entrée dans le cœur de Caïn, il l’exhorta en lui disant : « Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui ».

Mais Caïn était tellement aveuglé par la jalousie, qu’il finit par tuer son frère. La première chose que la jalousie fait, c’est de nous rendre aveugle. Une fois aveugle, aucun conseil, aucun avertissement, aucune révélation ne peut nous aider, et nous devenons ainsi captifs du diable.

L’apôtre Paul a dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ ». Plutôt que d’envier ceux qui attirent sur eux la faveur de Dieu, pourquoi ne pas tout simplement imiter leur foi ? La jalousie est un sentiment qui ne supporte pas de voir les autres bénis. C’est étrange et même contradictoire, de se dire chrétien, et de ne pas supporter que les autres soient bénis, alors que le christianisme est basé sur l’amour. La Bible dit : « … l’amour n’est point envieux… ».

Le Seigneur a révélé le principe de la bénédiction dans Matthieu 7 verset 12, lorsqu’il dit : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes ». Si nous marchons dans la jalousie, comme la jalousie ne supporte pas le bien d’autrui, nous ne pourrons jamais bénir les autres, et si nous ne bénissons pas les autres, comment pourrons-nous être bénis ? Nous ne pouvons pas prétendre être des enfants de Dieu si nous passons notre temps à envier et jalouser les autres, car c’est la manière dont nous traitons les hommes qui démontre notre amour pour Dieu (1 Jean 4 :20-21).

La jalousie commence toujours comme un sentiment, mais lorsqu’on ne s’en débarrasse pas, elle devient un esprit très dangereux. L’envie et la jalousie sont des sœurs jumelles, et les deux mots se rejoignent dans leur définition.

Lorsque la Bible parle de l’envie et de la jalousie, c’est toujours en association avec d’autres mots, en sorte que si l’envie et la jalousie sont des esprits, ce sont des esprits qui travaillent en association avec d’autres esprits. Dans Romains 1 verset 29, nous lisons : « … étant remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice ; pleins d’envie et de jalousie (traduction anglaise, Amplified Bible), de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité ; rapporteurs, médisants… ». Tous ces qualificatifs représentent des esprits qui travaillent en association. Lorsqu’on est sous l’influence d’un seul de ces esprits, cela attire automatiquement tout le reste. En sorte que si l’on est envieux et jaloux, alors on est susceptible de devenir, meurtrier, querelleur, rusé, médisant, rempli d’injustice, de méchanceté, et de cupidité, etc.

Si nous souffrons de la jalousie, ma prière, aujourd’hui, est que nous confessions ce péché et que nous commencions à bénir ces personnes dont nous sommes jaloux.

Références : Genèse 4.1 – 1 Corinthiens 11.1 – 1 Corinthiens 13.4 – Matthieu 7.12 –  1 Jean 4.20 et 21 –  Romains 1.29 et 30.

TOUT CE QUE VOUS VOULEZ !

Matthieu 7.12 – Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes.

Nous vivons dans un siècle où la gratuité est quasi inexistante et malheureusement, nos relations sont souvent empreintes de cette mentalité. « Je deviens ton ami, je viens vers toi, je te parle car tu peux m’apporter quelque chose » et non, « je deviens ton ami, je viens vers toi, je te parle parce que tu es toi et que je désire mieux te connaître pour qui tu es, et non pour ce que tu vas me donner ».

C’est un triste constat et trop de nos relations sont entachées de ce mode de fonctionnement. Nous allons vers l’autre, non pour donner mais pour recevoir et toujours recevoir. Nous agissons d’ailleurs souvent également de la sorte avec notre Seigneur.

La Parole nous dit qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir (Actes 20.35). Nous fonctionnons bien trop souvent à l’inverse de ce que le Seigneur nous dit. La Parole de Dieu nous invite à faire aux autres ce que nous aimerions que l’on nous fasse. Aimerions-nous qu’on nous tourne en dérision ? Aimerions-nous qu’on nous réponde avec légèreté, brodant avec des pseudos vérités ? Aimerions-nous qu’on nous pose « des lapins », aimerions-nous qu’on nous regarde de haut, aimerions-nous… ? Bref, la liste est longue.

Je vais vous raconter deux petites histoires : j’étais allée un jour dans des toilettes et la poubelle regorgeait de papiers essuie-mains et il y en avait plein le sol. Ma première réaction a été de jeter le papier direction la poubelle sans me préoccuper vraiment s’il tombait dans la poubelle. Et là, cette parole est venue sur mon cœur : « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux » (Luc 6.31). J’ai pensé à cet instant à la femme de ménage et je me suis baissée, j’ai pris tous les papiers qui étaient sur le sol, et j’ai tout mis dans la poubelle et bien tassé, tout rentrait sans difficulté. J’ai senti à ce moment-là un grand bien-être dans mon cœur.

Une autre fois, nous avions prévu des choses personnelles et il nous a été demandé d’emmener un serviteur de Dieu à plusieurs kilomètres de chez nous afin qu’il puisse prêcher car il n’avait pas de véhicule. Faire 5 heures de route aller/retour pour que nous prêchions, pas de problème mais pour qu’un autre prêche ! De plus, la semaine avait été assez difficile et nous aspirions à nous reposer. Et là, le Seigneur me dit : « Si toi, tu devais aller prêcher loin, qu’une communauté attende ce que tu vas leur dire de la part du Seigneur, et que tu n’aies pas de moyen de locomotion, aimerais-tu qu’on t’emmène du point A au point B ? ». Vous connaissez bien entendu ma réponse. Nous sommes donc partis avec ce serviteur de Dieu, la joie dans le cœur de faire ce que nous devions faire et nous avons été fort bénis.

Réfléchissons un peu à ce que nous aimerions que les autres fassent pour nous, juste un instant. Prenons deux minutes de notre journée et réfléchissons… ça y est ? Maintenant, décidons de faire aujourd’hui à quelqu’un ce à quoi nous venons de penser et la joie remplira notre cœur. Et c’est une décision de chaque jour !

Bonne réflexion.

LA SEMENCE ET LA RÉCOLTE

Matthieu 7.12 – « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes ».  

Jacob avait trompé son père Isaac pour recevoir la bénédiction qui était réservée à son frère Esaü.

Ensuite il prit la fuite et se réfugia chez son oncle Laban qui avait deux filles : Léa et Rachel. Jacob tomba amoureux de Rachel et voulut l’épouser. Il fut convenu entre lui et son oncle Laban qu’après sept années de travail, il pourrait épouser Rachel. Mais lorsqu’arriva le jour des noces, Laban son oncle le trompa, car au lieu de lui donner Rachel en mariage, il lui donna plutôt sa sœur Léa.

Cela pourrait paraître injuste mais Jacob n’a fait que récolter, ce qu’il avait lui-même semé : la tromperie.

La Bible dit : « Ne vous y trompez pas, on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi ». Toute la Parole de Dieu est bâtie sur le principe de la semence et de la récolte.

Beaucoup de gens se plaignent en disant, personne ne m’aime, personne ne m’assiste, personne ne m’offre de cadeaux. Mais, en réalité, la question est : « Est-ce que moi j’aime les autres ? Est-ce que moi j’assiste les autres ? Est-ce que moi j’offre des cadeaux aux autres ? ».

Ma prière, aujourd’hui, est que le Seigneur nous donne la révélation de la semence et de la récolte, car c’est quand nous semons dans la vie des autres, que Dieu pourvoit à nos besoins.

Références : Genèse 27.6 à 45 – Genèse 29.25 – Galates 6.7.