Hébreux 12.15 et 16 – « Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu … à ce qu’il n’y ait ni débauché, ni profane comme Esaü, qui pour un mets vendit son droit d’aînesse ».
Il y a une bénédiction et une responsabilité particulière, attachées au fait d’être l’aîné de la famille. Dans Nombres chapitre 3, l’Éternel dira : « Car tout premier né m’appartient … ».
Jésus-Christ lui-même est notre aîné dans la nouvelle naissance, car il est le premier né de nouveau, c’est-à-dire le premier à ressusciter des morts pour ne plus jamais mourir.
Il y a un droit et une faveur spéciale qui sont attachés aux aînés. Car dans l’Ancien Testament, l’aîné de la famille est celui qui reçoit la bénédiction du père. Mais la Bible nous apprend qu’Esaü avait vendu son droit d’aînesse à son frère Jacob. Lorsque nous lisons Genèse chapitre 25 à partir du verset 27, nous voyons qu’Esaü, revenu de la chasse, était fatigué et affamé. Il trouva son frère Jacob, en train de préparer un potage de lentilles, et il lui en demanda une portion.
Jacob, qui était rusé de nature, mais qui surtout connaissait la valeur des choses spirituelles, demanda à Esaü de lui vendre son droit d’aînesse en échange d’un plat de lentilles. Et c’est ainsi, qu’Esaü échangea ce qui est spirituel et éternel contre ce qui est matériel et passager. Quelque temps après, la Bible dit dans Genèse chapitre 27, qu’Isaac étant vieux et sentant sa mort prochaine, voulut bénir son fils aîné Esaü. Mais voici que Rebecca dit à Jacob de se déguiser comme s’il était Esaü pour aller prendre la bénédiction de son frère.
Au moment où Isaac allait bénir Jacob, croyant que c’était Esaü, il dit cette parole étrange en parlant avec Jacob : « La voix est la voix de Jacob, mais les mains sont les mains d’Esaü ». Il s’en est fallu de peu pour qu’Isaac découvre que ce n’était pas Esaü, mais Jacob. Cependant Dieu ne permit pas qu’Isaac découvre la réalité. Cela pourrait paraître injuste, mais les choses se sont passées de cette façon à cause d’Esaü lui-même, qui avait déjà vendu son droit d’aînesse.
Quand nous vendons notre droit d’aînesse, nous permettons à d’autres de prendre notre bénédiction. La Bible qualifie Esaü de profane. Un profane, c’est quelqu’un qui méprise les principes de Dieu ou qui n’a pas de considération pour les choses spirituelles. A cause de la satisfaction d’un jour, parce qu’il avait faim, Esaü a vendu la bénédiction de toujours. Il ne faut pas sacrifier les choses spirituelles pour les choses matérielles, mais au contraire, il faut sacrifier les choses matérielles pour les choses spirituelles.
Esaü regrettera amèrement ce qu’il a fait, car la Bible dit : « … plus tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu’il l’ait sollicitée avec larmes ; car il ne put amener son père à changer de sentiments ». Une autre traduction dit : « … car son repentir ne put avoir aucun effet ».
Aujourd’hui, en tant que chrétiens nés de nouveau, nous sommes les aînés dans ce monde. Nous avons notre droit d’aînesse, et nous ne devons pas le vendre pour quoi que ce soit. Je suis attristé parfois, quand je vois les frères et sœurs en Christ, décider volontairement de travailler les dimanches au lieu d’aller à l’église. C’est aussi une façon de vendre son droit d’aînesse.
Puisse le Saint-Esprit ouvrir nos yeux sur notre identité de chrétiens, afin que nous puissions pleinement occuper notre place spirituelle dans ce monde matériel.
Références : Nombres 3.13, Genèse 25.27 à 34, Genèse chapitre 27, Hébreux 12.17.