UN PETIT REMONTANT ?

Psaumes 16.11 – …Il y a d’abondantes joies devant Ta face…

Dans les temps troublés que nous traversons, nous aurions tendance à oublier cette vérité. Il y a d’abondantes joies devant la face de notre Seigneur.

La peur, la souffrance, la maladie, le deuil, l’incompréhension, l’angoisse sont autant de choses qui peuvent nous entraîner dans un gouffre dont il semblerait que nous ne pourrons jamais nous relever.

Irons-nous jusqu’à dire que toutes ces choses nous devons les traverser avec joie ? Non bien sûr, d’ailleurs nous pleurons avec ceux qui pleurent, nous souffrons pour toutes ces familles endeuillées, pour toutes ces personnes malades, pour toute cette violence également qui est en train d’émerger. Nous sommes avec vous et nous sommes loin d’être des extra-terrestres.

Cependant, ce matin, ce verset a résonné dans  mon cœur. Il y a d’abondantes joies devant Ma face. Dans le Psaumes 34.5 (ou 6 selon les versions) nous lisons : « Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie ». David, le psalmiste dira aussi : « J’ai constamment l’Éternel sous mes yeux » (Psaumes 16.8). Qu’avons-nous constamment sous nos yeux mes amis ? Que regardons-nous ? Sur qui ou sur quoi avons-nous les regards fixés ?

Il est temps de détourner nos regards pour regarder à notre Roi des rois. A l’instar de Moïse dans le désert brandissant le serpent d’airain et permettant ainsi à toutes celles et ceux qui regardaient vers ce serpent de ne pas mourir malgré la morsure des serpents, nous sommes invités à lever nos yeux afin que le poison de la peur, de l’angoisse… ne fasse plus une œuvre de mort en nous mais qu’au contraire, nous recevions toute la vie qui émane de ce que Jésus a accompli à la croix !

La Parole de Dieu nous dit encore : « Car la joie de l’Éternel sera votre force… » (Néhémie 8.10). Il nous appartient maintenant de décider vers qui nous allons tourner nos regards. Mes bien-aimés, pendant ces temps troubles et ceux qui vont suivre, que la joie de notre Seigneur soit notre force.

Avec tout mon amour.

Bonne réflexion.

LE ROYAUME DE DIEU 8

2 Corinthiens 3.18 – Nous tous qui n’avons plus de voile sur le visage, nous pouvons contempler, comme à travers un miroir, la splendeur du Seigneur. Nous nous métamorphosons pour Lui ressembler de plus en plus, d’un éclat à un éclat plus grand encore. Voilà ce que réalise le Seigneur, qui est l’Esprit.

Moïse mettait un voile sur son visage quand il revenait de sa rencontre avec l’Éternel sur la montagne. Ce voile n’était pas là pour cacher l’éclat qui émanait de lui mais pour que les Hébreux ne voient pas l’effet provisoire de cet éclat (2 Corinthiens 3.13). Aujourd’hui, nous n’avons plus besoin de porter ce voile, ce qui signifie que cet éclat, cette gloire, peut devenir permanent. Mieux, cet éclat peut progresser jusqu’à ressembler de plus en plus au Seigneur. Le terme « métamorphosé » est le même que celui utilisé pour la transfiguration de Jésus où le visage de Jésus resplendissait comme le soleil (Matthieu 17.2).

Ce sont les effets du Royaume : quand nous contemplons la splendeur du Seigneur, nous rayonnons ! Déjà David disait : « Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, et le visage ne se couvre pas de honte » (Psaumes 34.5). Bien sûr, nous ne pouvons encore voir toute la magnificence de la gloire de Dieu, c’est notre limitation terrestre qui veut cela, mais nous la voyons comme à travers un miroir.

Je me rappelle que nous étions en mission, mon épouse et moi ; une dame n’osait pas s’approcher à l’appel par crainte mais, à un moment donné, elle a vu le visage de Jésus sur le visage de mon épouse et toutes ses craintes sont tombées et elle a été profondément visitée lors de la prière. Une autre fois, nous allions entrer dans un magasin et une gitane demandait l’aumône à l’entrée. Quand elle a vu mon épouse, son visage s’est éclairé comme si elle voyait un ange. Elle s’est mise à lui baiser les mains avec un respect hors du commun. J’avoue que mon épouse est un ange, mais rien, dans le domaine humain, ne pouvait supposer une telle réaction.

Paul dira que cette splendeur magnifique, ce trésor, nous le portons dans les vases de terre cuite que nous sommes afin qu’il soit manifeste que cette puissance extraordinaire est celle de Dieu, et non la nôtre. Mais mes bien-aimés, nous pouvons manifester de cette gloire autour de nous, être le reflet de la magnificence de notre Seigneur.

Un dernier petit témoignage : une sœur rentrait à son hôtel après une réunion de la convention Eurofire. Le portier de l’hôtel lui a ouvert et s’est exclamé en la voyant : « Ce que vous avez sur vous, je le veux ». Elle lui a annoncé l’évangile, il l’a accepté et il a été guéri instantanément d’un bras qu’il ne pouvait absolument pas lever. Alléluia !

Bonne réflexion