LE DIEU D’HIER EST ENCORE LE DIEU D’AUJOURD’HUI

Josué 14.10 à 12 – « … Je suis âgé aujourd’hui de quatre-vingt-cinq ans. Je suis encore vigoureux comme au jour où Moïse m’envoya ; j’ai autant de force que j’en avais alors, soit pour combattre, soit pour sortir et pour entrer. Donne-moi donc cette montagne… ».

Lorsque Moïse envoya douze espions visiter le territoire de Canaan, ils revinrent avec un rapport négatif. Dix d’entre eux dirent qu’ils ne pouvaient pas prendre le territoire parce qu’il y avait des géants et qu’aux yeux de ces géants, ils étaient comme des sauterelles. Deux d’entre eux cependant, dirent qu’ils pouvaient prendre le territoire, même s’il y avait des géants, car leur Dieu est puissant.

Les deux espions, qui firent une telle confession de foi, furent les deux de toute leur génération, à entrer dans Canaan. C’étaient Caleb et Josué. Caleb, à l’époque, avait quarante-cinq ans. La foi dont il fit preuve, après avoir visité le territoire de Canaan plut à l’Éternel qui dit de lui : « Parce que mon serviteur, Caleb a été animé d’un autre esprit et qu’il a pleinement suivi ma voie, je le ferai entrer dans le pays où il est allé, et ses descendants le possèderont ».

Cela faisait déjà quarante ans qu’ils étaient entrés dans Canaan, et voici qu’à quatre-vingt-cinq ans, Caleb alla trouver Josué pour lui dire de lui donner une montagne à combattre ! Il était à son âge, encore prêt à chasser les habitants de cette montagne et conquérir ce territoire, parce qu’il se sentait aussi vigoureux à quatre-vingt-cinq ans, comme s’il en avait quarante-cinq !

Certainement que la foi rajeunit, et Caleb savait que le Dieu qui avait fait avec lui des exploits hier, pouvait encore en faire avec lui aujourd’hui. Il dit à Josué : « Donne-moi cette montagne… ».

Le nom Caleb signifie, attaquer. Attaquer, comme un chien attaque. Caleb était un homme qui avait une foi agressive. Il n’attendait pas que les problèmes viennent le trouver, mais il allait lui-même attaquer les problèmes dans leur territoire. Il n’avait peur de rien et confessait la puissance de l’Éternel en toute circonstance.

Dieu lui-même, dit de lui : « … mon serviteur Caleb, animé d’un autre esprit… ». Cet autre esprit s’appelle, l’esprit de foi. En effet, la Bible nous présente la foi sous plusieurs formes. Nous avons le don de la foi, la parole de foi, le bouclier de la foi, la mesure de foi, et aussi l’esprit de foi.

Si chacun d’entre nous, en face de nos défis et de nos épreuves nous avions assez de foi pour dire : « Seigneur, donne-moi cette montagne… », je suis sûr que la montagne disparaîtrait d’elle-même.

Ma prière est que nous n’ayons pas seulement la foi pour recevoir, mais aussi la foi pour conquérir.

Références : Nombres 13 (tout le chapitre) – Nombres 14 (tout le chapitre) – 1 Corinthiens 12.9 – Romains 10.8 – Ephésiens 6.16 – Romains 12.3 – 2 Corinthiens 4.13.

SUPÉRIEURS ?

Romains 12.3 – Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun.

Quand nous contemplons l’univers et tout ce qu’il renferme, cela nous montre combien notre Dieu est grand et majestueux mais aussi combien nous ne sommes rien, juste un grain de poussière. Pourtant, il a plu à notre Dieu de s’abaisser jusqu’à nous et de nous aimer chacun personnellement. Quelle joie de se savoir aimés par Lui, de pouvoir s’abandonner à Lui et de Le laisser conduire notre vie. Quelle joie aussi de devenir un instrument entre ses mains pour manifester son Royaume ici-bas.

Il va sans dire que c’est un privilège de servir un si grand Dieu. En effet, quand nous réalisons notre petitesse et le fait qu’un si grand Dieu ait confiance en nous pour nous confier des choses, wouahhh, n’est-ce pas incroyable ? Cependant, nous constatons avec tristesse que pour certains, devenir un instrument entre les mains de notre Seigneur n’est plus un privilège mais une promotion leur permettant de faire comprendre aux autres qu’ils sont inférieurs à eux, de les écraser, voire même de les ridiculiser.

Dans notre verset du jour, Paul nous montre le chemin de comment nous comporter. Si aujourd’hui était le bon moment pour faire un stop dans nos activités et laisser Dieu nous montrer les sentiments qui animent nos cœurs à l’égard de nos frères et sœurs. Nous croyons-nous supérieurs ? les ignorons-nous, les balayons-nous d’un revers de la main, leur faisant ressentir combien ils sont à nos yeux insignifiants et bon à rien ?

Ne soyons pas trompés ! Nos belles apparences, nos démonstrations de puissance, nos révélations, l’étalage de nos bénédictions… ne changeront rien à ce que notre cœur doit être. Et si c’était le temps de se questionner, de s’humilier et de revenir à un bon comportement tout en retrouvant son cœur d’enfant, de redevenir petits à nos yeux mais grands aux yeux de notre Dieu.

Bonne réflexion.