LA MEILLEURE FACON DE MARCHER

Romains 8.16 – « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit … ». 

Lorsque Dieu appela Gédéon à délivrer Israël, Il lui envoya un ange pour lui parler. Après avoir écouté le message que l’ange lui apporta, Gédéon dit encore à l’Éternel, « Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, donne-moi un signe pour montrer que c’est toi qui me parles ». A plusieurs reprises, Gédéon demanda à Dieu, en plus de la parole qu’il reçut, un signe montrant que c’est bien Lui, l’Éternel, qui lui parle.

J’ai observé que même de nos jours, nous aimons toujours demander à Dieu des signes, pour nous assurer que la décision que nous avons prise est la bonne. Nous nous attendons à ce que Dieu nous conduise par des signes, plutôt que d’apprendre à écouter et à discerner sa voix. Si nous persistons à vouloir suivre Dieu par des signes, le diable nous trompera toujours. La Bible dit : « Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils … ».

Dieu ne parle pas par des signes, Il nous parle par le Fils, par qui nous avons reçu le Saint-Esprit. Donc, si nous avons besoin de connaître la volonté de Dieu concernant une décision, c’est le rôle du Saint-Esprit de nous parler, de nous enseigner, et de nous conduire.

La Bible n’a pas dit que tous ceux qui sont conduits par des signes sont fils de Dieu, mais plutôt tous ceux qui sont conduits par l’Esprit ! Pourquoi ? Parce que l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit … Rendre témoignage signifie : parler. Un témoin, c’est quelqu’un qui parle et qui confirme ce qu’il a vu. Le Saint-Esprit a déjà vu des choses que nous ne voyons pas encore, concernant notre vie. C’est pour cela qu’Il peut nous guider. Arrêtons de prendre des décisions, en écoutant les autres ou en cherchant des signes, car Dieu nous parle par son Esprit qui vit dans notre cœur.

Lorsque Saül et David se sont retrouvés dans la même caverne, les gens ont dit à David que c’est l’Éternel qui voulait qu’il en finisse avec Saül. En effet, la situation était telle que David pouvait tuer Saül avec une très grande facilité. Pourquoi les gens ont-ils encouragé David à assassiner Saül ? Parce qu’ils marchaient par les signes ! Une telle rencontre entre David et Saül était un signe, mais un signe trompeur qui montrait que Dieu voulait que David tue Saül. La Bible dit que quand David coupa un morceau du manteau de Saül : « …le cœur lui battit … ». Voyez-vous, quand David tenta de porter la main sur Saül, Dieu lui parla dans le cœur. Dieu parle dans le cœur. La situation peut paraître parfaite, même les signes peuvent être très positifs, mais si vous n’avez pas la paix dans le cœur, ne vous y engagez pas.

Seigneur, je te rends grâce pour ton Esprit qui nous guide et qui ne nous donne pas la paix quand nous ne sommes pas dans ta volonté.

Références : Juges 6 (Lire tout le chapitre), Hébreux 1.1 et 2, Jean 16.13 et 14, Jean 14.26, Romains 8.14, 1 Samuel 24.5 et 6.

LE PARAKLETOS

Jean 14.16 – « Et moi je prierai le Père et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir… ».  

En disant à ses disciples, le Père vous donnera un autre consolateur, l’utilisation du mot autre, sous-entend que Jésus parle par rapport à un premier consolateur qui n’est autre que Lui-même.

Supposons que nous sommes des élèves dans une classe. Notre professeur arrive un matin et nous dit, « Je dois voyager d’urgence dans un autre pays, mais ne vous inquiétez pas, le directeur de l’école vous donnera un autre professeur ».

Maintenant la question est : à quel genre de professeur devons-nous nous attendre ? Personne ne peut s’imaginer que le prochain professeur soit un animal ! Bien au contraire, tout le monde s’attend à un être humain, à une personne, à quelqu’un qui est du même genre que celui du professeur qui s’en va !

Si le Seigneur dit : « le Père vous donnera un autre consolateur », c’est que cet autre consolateur aura la même nature et les mêmes attributs que celui qui s’en va !

Par conséquent, si Jésus-Christ, le Consolateur qui s’en va est Dieu, le Saint-Esprit, le Consolateur qui vient le remplacer, est aussi Dieu. Si Jésus-Christ, le Consolateur qui s’en va, est un avec le Père, le Saint-Esprit, le Consolateur qui vient le remplacer, est aussi un avec le Père !

Nous avons le Père, le Fils, et le Saint-Esprit qui, quoique différents dans leurs fonctions, constituent tous les trois, un seul Dieu ! La chose paraît très compliquée à comprendre et pourtant, c’est si simple. Quand je travaillais dans la communication, au travail, j’étais Jean-Claude, l’agent de télémarketing ; à la maison, j’étais Jean-Claude, le mari de Florence ; et à l’église, j’étais Jean-Claude, le pasteur. Il ne s’agit pas de trois Jean-Claude, mais d’un seul Jean-Claude en trois rôles différents. Ainsi en est-il de la trinité !

Le mot « Consolateur », que le Seigneur a attribué au Saint-Esprit, traduit parakletos en grec et signifie intercesseur, consolateur, avocat, celui qui est appelé près de nous.

Nous trouvons aussi le Père et le Fils exactement dans le rôle du parakletos. Dans l’Ancien Testament, le Père est celui qui console Israël. Dans le Nouveau Testament, le Fils est appelé la consolation d’Israël, et le Saint-Esprit nous est présenté comme le Consolateur.

De même aussi, dans l’Ancien Testament, le Père est appelé l’Éternel, notre berger. Dans le Nouveau Testament, le Fils se présente comme le bon berger et le Saint-Esprit est aussi, un berger puisqu’il nous conduitdans toute la vérité.

Puisse le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, nous consoler dans nos moments de désarroi, et nous conduire dans leur volonté parfaite.

Références :  Esaïe 49.13, Luc 2.25, Jean 14.16, Psaumes 23.1, Jean 10.11, Jean 16.13, Romains 8.14