OU TU IRAS, J’IRAI

Ruth 1.16 – « Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! Où tu iras, j’irai, où tu demeureras, je demeurerai, ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ».

Ruth s’attacha à Naomi et ne voulut plus se séparer d’elle. Elle lui fit cette merveilleuse confession que nous devons faire à Jésus : « Où tu iras, j’irai, où tu demeureras, je demeurerai, ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ».

Ruth a choisi de faire de Naomi, sa mère spirituelle et pourtant, la vie de Naomi n’avait rien d’attirant pour qu’on s’y attache. Au contraire, de nos jours, les gens chercheraient plutôt à s’éloigner d’elle, en disant qu’elle est une femme qui porte la poisse ou encore qui attire le malheur.

En effet, Naomi, son mari et ses deux garçons, avaient quitté Bethléhem pour s’installer dans le pays de Moab. Quelque temps après, elle perdit son mari et ses deux garçons. Sa vie était tellement remplie de douleur, qu’elle voulut même changer son nom de Naomi, qui signifie douceur, en celui de Mara qui signifie amertume. Mais malgré tous ces malheurs par lesquels Naomi était passée, Ruth qui signifie amitié, s’attacha à Naomi.

Certainement que Ruth admira la foi et la sagesse avec lesquelles sa belle-mère Naomi traversa tous ces évènements malheureux qui tombèrent sur elle, et elle se dit : « Il y a quelque chose de grand dans cette femme, je vais m’attacher à elle ».

Vous voyez, vous ne savez pas qui vous regarde et vous ne savez pas pour qui vous êtes une source d’encouragement. Alors que Naomi passait par des temps très difficiles allant de deuil en deuil, Ruth l’observait et admirait son courage. Là où nous avons échoué, juste à l’endroit de notre défaite, se trouve un admirateur qui veut s’inspirer de notre courage et de notre foi.

Si Ruth est devenue, plus tard, une femme heureuse, prospère et restaurée, c’est à cause des conseils que lui procura sa mère spirituelle, Naomi. Car lorsqu’ elles arrivèrent à Bethléhem, Naomi eut cette parole puissante pour Ruth : « Je voudrais assurer ton repos, afin que tu sois heureuse ».  C’est cela la force des pères spirituels et des mères spirituelles. 

Ma prière, aujourd’hui, est pour les mères spirituelles et les pères spirituels. Que le Seigneur les fortifie et continue de leur donner cette sagesse dont ils font bénéficier notre vie.

Références : Ruth 3.1.

CHANGER LE COURS DE L’HISTOIRE !

Deutéronome 23.3 – L’Ammonite et le Moabite n’entreront point dans l’assemblée de l’Éternel, même à la dixième génération et à perpétuité.

Cette mesure contre les Moabites que nous retrouvons dans la Loi de Moïse est la conséquence de l’attitude du roi Balak. Il avait refusé d’aider les Hébreux, il avait même essayé de soudoyer le prophète Balaam pour que celui-ci maudisse le peuple d’Israël. Il s’était levé en ennemi de l’Éternel et de son peuple.

J’en arrive à la constatation que les sujets d’un gouvernement subissent les conséquences des choix de leurs dirigeants. C’est une réalité spirituelle, la malédiction atteint des peuples à cause du péché de leurs chefs. Quand un gouvernement promulgue des lois iniques, il plonge toute la population dans les ténèbres. Il en est de même pour les leaders chrétiens qui dévient de la vérité. Pourtant, il y a une possibilité de changer le cours de l’histoire.

Ruth était Moabite. Elle a fait beaucoup plus que d’entrer dans l’assemblée de l’Éternel, elle est entrée dans la lignée du Messie. Le projet divin du salut de l’humanité est passé par ses entrailles. Quand elle a donné naissance à son fils Obed, elle a donné naissance à David et des générations plus tard à Jésus. Mais qu’a-t-elle fait pour changer le cours de l’histoire, la malédiction en bénédiction ?

La première des choses c’est qu’elle s’est séparée de ce qui était sa malédiction. Elle s’est séparée de son peuple, de sa famille même, pour suivre sa belle-mère. Cela nous montre qu’il nous faut savoir trancher ce qui freine, bloque, empêche notre élan vers Dieu.

La deuxième, c’est qu’elle a pris effet et cause pour l’Éternel et son peuple (Ruth 1.16). Si nous voulons être utilisés par Dieu pour changer le cours des choses, nous devons nous positionner d’une manière claire, radicale, sans compromis pour le Seigneur et sa cause. Nous devons faire nôtre ses desseins à Lui, ses projets à Lui, ses sentiments à Lui envers l’humanité mais aussi envers son peuple, son Église. Se positionner pour le Seigneur et ne pas aimer son Église est une aberration ! Ceci ne veut pas dire que nous n’avons pas un regard lucide sur les lacunes de celle-ci mais toute notre démarche pour changer les choses sera animée par l’amour.

Enfin quand nous nous sommes sanctifiés (séparés, mis à part) et que nous sommes remplis de l’amour de Dieu, nous devenons des guerriers aguerris pour renverser les malédictions sur les peuples par l’intercession. Nous pouvons être celui ou celle par qui le Seigneur va frayer un chemin, une ouverture, une percée.

Bonne réflexion.